Nouvelles de Janvier-Février 2017


Au nom des membres du conseil de l’APRUM, je veux profiter de la nouvelle année pour vous souhaiter, à toutes et à tous, nos meilleurs vœux. Qu’elle vous procure de la santé, de la joie et de nouvelles expériences gratifiantes.

De notre côté, nous cherchons constamment à bonifier les services que nous vous offrons. Nous travaillons à moderniser notre site WEB de façon à mieux communiquer avec vous, à mettre en évidence nos activités et à mieux vous informer.

Nous assurons régulièrement la parution de deux publications : les Grains de sagesse et les nouvelles de l’APRUM.

Pour défendre vos acquis, nous vous représentons au comité de retraite pour ce qui est de votre rente et au comité des assurances où on discute de l’assurance-vie et de l’assurance-santé (Croix-Bleue) toutes deux offertes par l’Université à ceux et à celles qui désirent en profiter.

Nous organisons chaque mois un dîner entre les membres agrémenté d’une conférence une fois sur deux.

Nous hébergeons aussi le club de généalogie.

Nous veillons au maintien de vos privilèges de professeures et professeurs tels que définis par la résolution du Conseil de l’Université votée en 1995 et que vous trouverez à l’adresse suivante:
http://www.aprum.umontreal.ca/Constitutions/droits.htm

Nous nous préoccupons beaucoup de la pertinence des services offerts. Comment peut-on les améliorer ? Y a t-il de nouveaux services dont vous aimeriez bénéficier ? Faites-nous part de vos besoins ou de vos préférences. Soyez certains qu’on vous répondra. N’oubliez pas cependant que nos moyens sont modestes et que toute aide bénévole est la bienvenue pour l’organisation de nouvelles activités.

Yves Lépine,
président de l'APRUM

 

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Repas entre collègues le mardi 17 janvier


Après la période des vacances, au moment de la reprise des activités régulières, l’APRUM convie ses membres à un repas entre collègues au restaurant « Les fillettes » 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 17 janvier prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux et nombreuses à vous joindre à nous ce jour-là.

Nous vous demandons de nous prévenir de votre intention car «Les fillettes» veut connaître à l’avance le nombre de personnes qui participeront aux différentes activités de l’APRUM afin de bien planifier la préparation des repas.

Le faire est facile et deux moyens fort simples de le faire sont à votre disposition.

* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.

Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent à la réception de Noël du 17 janvier. »

Nous vous demandons de nous faire connaître votre intention avant jeudi midi le 12 janvier.

Yves Lépine Président de l’APRUM

 


Conférence-midi le 21 février par Jocelyne St-Arnaud,
professeure retraitée de la Faculté des sciences infirmières.

L’APRUM est fière d’annoncer que la personne invitée pour sa troisième midi-conférence sera la professeure Jocelyne Saint-Arnaud. Madame St-Arnaud détient un Ph.D. en philosophie de l’Université de Montréal. Elle a effectué un post-doctorat en bioéthique sous la direction de Guy Durand et un stage auprès d’Albert Jonsen à l’Université de Washington.

Durant sa carrière, elle a mené plusieurs études subventionnées, notamment sur les enjeux éthiques liées à la limite des ressources en transplantation d’organes, en dialyse, et avec R. Massé sur les enjeux éthiques en santé publique. Elle a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages, dont Enjeux éthiques et technologies biomédicales (PUM, 1999), L’éthique de la santé, Un guide pour l’intégration de l’éthique dans les pratiques infirmières (Gaëtan Morin/Chenelière Éducation, 2009) et Les enjeux éthiques de la limite des ressources en santé (PUM, 2016).

Retraitée en tant que professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, elle est actuellement chercheure associée au Centre de recherche en éthique (CRÉ) et professeure associée au Département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique où elle enseigne l’éthique de la santé. Ses recherches portent sur les enjeux éthiques liés à la fin de vie et sur l’équité dans l’attribution des services en santé.

Son entretien se déroulera comme suit. D’abord sera défini le contexte de l’adoption et de l’application de la Loi québécoise sur les soins de fin de vie. Puis les éléments constitutifs de la Loi seront définis : soins palliatifs, directives médicales anticipées et aide médicale à mourir. Enfin, pour chacune de ces sections, seront présentés des enjeux cliniques, juridiques et éthiques, en insistant sur les options qui s’offrent au bénéficiaire de soins et son rôle dans les processus décisionnels touchant les traitements et les soins de fin de vie.


L’APRUM vous invite donc à cette midi-conférence au restaurant « Les fillettes », 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 21 février prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous ce jour-là. Le prix du repas est fixé à 25$ taxe et pourboire compris. Ce repas comprend une entrée (soupe ou salade) le choix parmi trois plats principaux et un dessert. Un thé à la menthe sera servi. Il n’y a pas de café.

Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car « Les fillettes » veut connaître à l’avance le nombre de personnes présentes afin de bien planifier la préparation des repas. Le faire est facile.

Deux moyens fort simples sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.

Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent à la midi conférence du 21 février. »
Nous vous demandons de nous faire connaître votre intention avant jeudi midi le 16 février 2017.

 

 

Venez avec votre conjoint ou conjointe

Le Conseil de l’APRUM s’est prononcé en faveur d’ouvrir l’ensemble de ses activités aux conjoints et conjointes de ses membres. Ainsi nos portes sont dorénavant ouvertes à tous ceux et celles qui souhaitent participer en couple à nos conférences, repas et autres activités sociales. Bienvenue et au plaisir de vous compter parmi nous.

 

 

Nouvelles du Club de Généalogie

Cet automne, le club de généalogie de l’APRUM a entrepris avec enthousiasme sa troisième année d’activités.

Comme par les années passées, des collègues retraités de l’UQAM participent à nos rencontres de même que ceux de l’Association du personnel préretraité et retraité de l’Université de Montréal. Nous en sommes ravis. Chaque rencontre réunit généralement une quinzaine de personnes, débutantes ou expertes en généalogie, toutes passionnées.

Notre premier atelier, comme chaque automne, visait à initier les nouveaux membres aux arcanes de la généalogie. Mais les anciens viennent aussi car la généalogie est un éternel recommencement! Présentation fut faite des outils de base, principalement les logiciels de généalogie et les bases de données pertinentes.

La deuxième rencontre a porté sur la publication et le partage des données. Comment, à l’aide du logiciel de son choix, on peut créer un livre de type dictionnaire ou publier sur le web pour un grand public ou pour un cercle restreint.

Nous souhaitons à nos membres, de Joyeuses Fêtes et une belle et bonne année 2017.

Et si la passion de la généalogie surgit en vous, joignez-vous à nous en janvier. Nos activités débuteront par un exposé sur les contrats notariés et leurs secrets ou par la présentation d’un service d’impression de livres à compte d’auteur.

Jean-Pierre Proulx et Michèle Bergeron, Coanimateurs
jean_pierre.proulx@sympatico.ca et son site web https://proulxj.wordpress.com

michele.bergeron@umontreal.ca et son site web www.mamieblue.ca


La rubrique «À l’honneur» des « Nouvelles de l’APRUM»

L’idée principale de la rubrique « À l’honneur » est de vous tenir informés des honneurs mérités par certains de nos collègues professeures et professeurs retraités à l’Université de Montréal.

Si vous avez connaissance d’une distinction accordée à un ou une de vos collègues et dont il importe de faire mention, si vous êtes vous-même objet d’un honneur n’hésitez pas à communiquer avec nous pour nous informer de cette excellente nouvelle. Nous allons faire état dans ces pages, de cet honneur qui échoit à un des nôtres.

Exceptionnellement toutefois, un tel honneur pourra aussi concerner une personne autre qu’un professeur lorsqu’il s’agit d’une personne ayant servi comme officier supérieur de l’Université et qui a apporté une contribution importante à l’institution et à ses professeurs.

SVP nous transmettre l’information à aprum@assoc.umontreal.ca ou à gilles.rondeau@umontreal.ca

Merci de votre précieuse collaboration.

Gilles Rondeau
Responsable de la rubrique «À l’honneur»
 

 

 

 

 

 

 

À l’honneur : Me Marc Gold

 Le 2 novembre dernier, Me Marc Gold, était nommé sénateur par le gouverneur général sur recommandation du Premier Ministre Justin Trudeau. Me Gold n’a pas fait carrière à l’Université de Montréal et, conséquemment, n’est pas un de ses professeurs retraités. Toutefois le rôle qu’il a joué et la contribution qu’il a apportée de façon constante et remarquable à notre institution au cours des derniers 20 ans expliquent pourquoi nous avons jugé pertinent de souligner sa nomination et son apport à l’UdeM dans cette rubrique.

Me Marc Gold a siégé au conseil d’administration l’Université de Montréal et a été président de son Comité des promotions pendant 16 ans. À la fin de son mandat, en juin 2016, il a été nommé administrateur émérite en reconnaissance des services rendus. Me Gold est aussi membre du conseil de direction du centre de recherche en droit public (CRDP) de l’Université de Montréal. M. Gold a été parmi les quelques universitaires appelés à former les juges nommés par le gouvernement fédéral sur le droit constitutionnel et la Charte canadienne des droits et libertés.

Il a laissé son emploi permanent d’universitaire il y a 25 ans pour se consacrer au service à la communauté où ses contributions ont été remarquables. Il est actuellement membre à temps partiel de la Commission des libérations conditionnelles du Canada et professeur associé de droit à l’Université McGill. Il est également membre du conseil d’administration de l’Orchestre symphonique de Montréal et de Centraide du Grand-Montréal.

 

À l’honneur : Marie-France Castonguay Thibodeau

 

Le 8 décembre dernier, notre collègue Marie-France Castonguay Thibaudeau, professeure émérite de la Faculté des sciences infirmière dont elle a été doyenne pendant plusieurs années et membre active de l’APRUM où elle siège au comité des candidature, s’est vue décerner le Prix Grand-Aîné de l’Observatoire Vieillissement & Société.

Ce prix est décerné annuellement à une personne âgée de plus de 80 ans pour souligner sa contribution à la société et au bien être des personnes âgées selon son domaine d'expertise. Le ou la récipiendaire reçoit une plaque lors d’un événement de l’OVS. Le choix est déterminé par le C.A. et le comité exécutif de l’OVS en tenant compte de critères de choix retenus. Les candidatures ne sont pas sollicitées. Le comité des bénévoles de l’OVS est consulté pour des suggestions de candidatures.

Le ou la récipiendaire du prix doit satisfaire aux critères suivants :
• Une personne de plus de 80 ans.
• Une personne toujours active qui œuvre pour le bien-être des aînés.
• Une personne dont les réalisations sont reconnues.
• Un souci d’avoir une représentation équitable des sexes, des origines et des expertises.

Marie-France Castonguay Thibaudeau a apporté une contribution remarquable à sa profession et à sa discipline au cours de sa carrière où elle assuma des fonctions d’infirmière, d’administratrice, de professeure et de chercheure. Elle a poursuivi ses études d’infirmière à l’Hôpital Ste-Justine, puis à l’École d’hygiène de l’Université de Montréal, à l’Université McGill et à l’Université Yale. Parmi les nombreux honneurs qui lui ont été conférés, signalons :

- Le prix Mérite de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (1990)
- Le prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec.
- Le Prix Ethel-Johns de l’ACEUN (association canadienne des établissements universitaires de sciences infirmières)

En 1992 le Gouvernement du Québec lui acorda sa plus haute distinction en lui octroyant le titre de : Chevalière de l’Ordre national du Québec.

Enfin, rappelons que Marie France Castonguay Thibaudeau a reçu un doctorat honorifique de l’UQTR

L’APRUM est heureuse que ce nouvel honneur ait été accordé à cette professeure retraitée dont le mérite est une nouvelle fois reconnu à juste titre.

 

 

À l’honneur : Lorraine Vaillancourt

Le 9 novembre dernier, à l’hôtel du Parlement, à Québec, la professeure Lorraine Vaillancourt a reçu le prix Denise-Pelletier (arts de la scène) en reconnaissance de son apport important à la musique contemporaine.

La professeure Lorraine Vaillancourt a obtenu ce Prix du Québec 2016, la plus haute distinction accordée par le gouvernement du Québec pour souligner une carrière et une contribution exceptionnelles dans les domaines de la culture et de la science. Elle est membre de l’APRUM depuis sa retraite récente et dirige toujours le Nouvel Ensemble moderne.

Voici l’hommage qui lui a été rendu sur le site UdeM Nouvelles au moment de cette annonce

«Pianiste et chef d’orchestre, Lorraine Vaillancourt a enseigné à la Faculté de musique de l’Université de Montréal pendant 37 ans. En tant que professeure, elle a multiplié les initiatives pédagogiques qui ont eu des retombées bénéfiques auprès des étudiants compositeurs et interprètes.

Parmi ces initiatives, soulignons la mise sur pied d’activités de formation consacrées aux œuvres contemporaines pour présenter et approfondir les techniques de jeu propres à ce répertoire; la création de l’Atelier de musique contemporaine, constitué de ses étudiants; la direction du Nouvel Ensemble moderne, qu’elle a fondé en 1989; et l’organisation d’ateliers de lecture consacrés aux partitions de jeunes compositeurs.

De plus, Lorraine Vaillancourt a contribué à l’essor d’un secteur qui est au cœur de l’évolution de notre société: la création et l’innovation. Elle a consacré son immense talent à la découverte de compositeurs canadiens et étrangers de même qu’à la diffusion des œuvres qui ont marqué l’évolution de la musique aux 20e et 21e siècles.

Au cours des trois dernières décennies, Lorraine Vaillancourt a été régulièrement invitée à diriger divers ensembles et orchestres tant au Canada qu’à l’étranger. Au pays, elle a notamment dirigé l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre symphonique de Québec et l’Orchestre Métropolitain. À l’étranger, elle a entre autres dirigé l’Ensemble orchestral contemporain (Lyon), le Philharmonique de Nice, Les Percussions de Strasbourg, l’Orchestre de Cannes et l’orchestre Gulbenkian (Lisbonne).

Soutenue par ses convictions, son talent et sa passion, Lorraine Vaillancourt a eu une influence profonde et marquante sur la communauté facultaire et sur toute la communauté musicale.»

L’APRUM est heureuse d’offrir ses félicitations sincères et chaleureuses à la professeure Lorraine Vaillancourt pour l’honneur qui lui échoit.

 


NOTICES NÉCROLOGIQUES

Les notices nécrologiques sont des hommages réservés habituellement aux professeurs retraités qui ont fait carrière en totalité ou en grande partie à l’Université de Montréal. Exceptionnellement toutefois, un tel hommage pourra être publié lorsqu’il s’agit d’une personne ayant servi comme officier supérieur de l’Université et qui a apporté une contribution importante à l’institution et à ses professeurs. Nous vous demandons de collaborer avec nous en nous signalant le décès de professeure ou professeur retraité de notre université.




Hommage au professeur MOHAMED ATHER ALI

Le 5 novembre dernier décédait monsieur Mohamed Ather Ali, professeur honoraire du Département de sciences biologiques. Né à Bangalore, Mysore State en Inde, il fait des études de baccalauréat en zoologie, botanique et géologie à l’Université de Madras au Cameroun et termine, en 1954, des études de maîtrise en taxonomie, embryologie et histologie.

Il obtient un doctorat en 1958 en physiologie, histologie, pêche et océanographie à l’Université de Colombie Britannique. Un fait à souligner est que ce grand chercheur pouvait s’exprimer dans une dizaine de langues et dialectes.

Le professeur Ali s’est joint au département de sciences biologiques en 1961. Il était promu agrégé en 1964 et titulaire en 1968. Il possédait une réputation internationale dans le secteur de la vision chez les poissons. Il a, en cette qualité, édité plusieurs volumes dans ce domaine.

Par ses multiples contacts internationaux, Monsieur Ali a contribué de façon appréciable au rayonnement du Département et de l’Université de Montréal.

Ses recherches en écophysiologie étaient à l’époque parmi les priorités du département. Il était reconnu par son dynamisme et la qualité de ses travaux scientifiques.

En 1977, il a été nommé directeur de la Revue canadienne de biologie. À la même époque, il a dirigé, avec un vif succès, un symposium international sur l’écologie sensorielle. Un volume d’environ 550 pages aura été édité et il était l’auteur de quatre chapitres.

En 1985, il s’est vu décerner la médaille commémorative du Prince Albert 1er de Monaco, prix d’Océanographie Manley-Bendall, récompensé par son illustration de l’océanologie et l’océanographie et par ses conférences très remarquées. Le professeur Ali était à la retraite depuis 2001.

Daniel Boisclair
directeur
Département de sciences biologiques
Faculté des arts et des sciences



Hommage au professeur JACQUES GRAND'MAISON

 

Jacques Grand’Maison est décédé dans la nuit du 5 au 6 novembre dernier. Son départ représente une grande perte, non seulement pour chacun et chacune d’entre nous, à l’Université de Montréal, mais aussi pour l’ensemble de la société québécoise. Dans tous les milieux, il a été un interlocuteur écouté et respecté tant par la pertinence des questions qu’il soulevait que par le souffle prophétique de ses analyses.

Originaire de Saint-Jérôme, Jacques Grand’Maison fait des études au Grand Séminaire de Montréal avant de devenir prêtre. Il obtient une licence en sociologie de l’Université grégorienne en 1962 et un doctorat en théologie de l’Université de Montréal en 1964. De 1967 à 1997, il est professeur à l’Université de Montréal où il figure parmi les pionniers lors de l’intégration académique et administrative de la Faculté de théologie au campus de l’Université de Montréal. Pendant ses 30 ans de carrière universitaire, il a mené une réflexion unique sur l’évolution sociale et religieuse du Québec moderne en posant un regard lucide sur les grands enjeux éthiques de notre société. On lui reconnaît également son approche pluridisciplinaire puisant non seulement à la sociologie et à la théologie, mais également au droit et à la psychologie.

Dans les années 1990, il a mené une consultation pour dresser un profil socioreligieux des résidents de la région des Basses-Laurentides et a dirigé une vaste enquête sur les pratiques sociales, culturelles et religieuses des populations de divers milieux et groupes d’âge de six régions du Québec. Ses recherches nous ont légué une série de publications marquantes sur la question des générations.

Auteur prolifique, il a signé une cinquantaine de livres. Il a aussi collaboré de manière assidue aux quotidiens La Presse et Le Devoir. Son dernier livre, Ces valeurs dont on parle si peu (Carte blanche 2015) est un recueil de textes, revus et augmentés, tirés d’une chronique publiée dans un journal de Trois-Rivières au début de 2015. L’écrivain le considère comme son testament spirituel : « Ce qui est le plus précieux pour les générations qui nous suivent, ce sont nos valeurs et nos convictions », confiait-il au journaliste de Présence info lors de la sortie du livre.

Le témoignage de Fernand Dumont sur l’héritage du prêtre sociologue est éloquent : « L’œuvre de M. Grand’Maison est considérable, tant par le volume des écrits que par leur portée. Elle situe son auteur au tout premier rang des théologiens et parmi les sociologues les plus estimés. Elle a renouvelé un grand nombre de questions : théologie de l’Église, des signes, de la mission pastorale; étude du développement social, des nouvelles formes de stratification, du pouvoir, des générations et de leurs valeurs... La finesse des analyses y rejoint l’étonnante étendue de l’érudition. M. Grand’Maison n’est pas seulement un chercheur, un savant et un professeur. Depuis longtemps, il s’est engagé dans l’action sociale où il a apporté sa lucidité et son dévouement. À ma connaissance, il est peu d’exemples d’une pareille conjonction du savoir et du don de soi. »

Jacques Grand’Maison a reçu le Prix des sciences humaines du gouvernement du Québec en 1970 pour son livre Vers un nouveau pouvoir (HMH 1969), le Prix Esdras-Minville de la Société Saint-Jean-Baptiste, en 1982, pour l’ensemble de son œuvre, le Prix de la fédération des sciences sociales au Canada en 1990 et, en 1997, le Grand Prix du Conseil de la culture des Laurentides. L’Université de Sherbrooke lui a décerné un doctorat honoris causa en 1987 et l’Université Laval en 1998. Il a aussi été promu officier de l’Ordre national du Québec en 1996.

 

Jean-Marc Charron
Administrateur exerçant les fonctions de doyen
Faculté de théologie et de sciences des religions


 

Hommage au professeur JEAN-CLAUDE RICHER

 

Nous avons le regret d’annoncer le décès, survenu le 27 novembre 2016, du professeur Jean-Claude Richer.

Après ses études au Collège Notre-Dame, Jean-Claude Richer a obtenu, en 1954, son baccalauréat en chimie de l’Université de Montréal, puis sa maîtrise, en 1956, et finalement son doctorat sous la supervision du professeur Henri Favre en 1958. Il a par la suite poursuivi des études postdoctorales à l’Université Notre-Dame avec le professeur Ernest L. Eliel. En 1960, il est de retour à l’Université de Montréal au Département de chimie où il est nommé assistant professeur, puis consultant en spectroscopie de résonance magnétique nucléaire (1964), professeur agrégé (1965) et promu au titre de professeur titulaire (1970). Il a été membre du CONFAS du 1er juin 1987 au 31 mai 1990. Après près de 40 ans de carrière au sein du Département de chimie, il a pris sa retraite le 31 décembre 1998 et a été nommé professeur émérite le 1er juin 2000.

Le professeur Richer était une autorité reconnue en terminologie française et en nomenclature de la chimie organique. Il a été professeur associé au Département de chimie de l’Université Paul Sabatier et à la Faculté de pharmacie de Caen, en France. Il a publié le Compendium de terminologie chimique et son lexique anglais-français de même que la mise à jour du Dictionnaire de la chimie et de ses applications (100 000 termes) à la demande de la maison d’édition Lavoisier, de Paris. Il a également participé à la traduction d’un ouvrage clé en chimie organique, le livre « Stéréochimie des composés organiques » du Pr Eliel. L’édition française est parue en 1996. Le professeur Richer a formé 37 étudiants aux cycles supérieurs et a publié au-delà de 80 ouvrages scientifiques. Il a notamment travaillé à l’analyse conformationnelle des petites molécules organiques en utilisant la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire et par analyse de structures cristallines par diffraction des rayons-X.

Il a été le président fondateur de la Ligue internationale des scientifiques pour l’utilisation de la langue française. Son engagement a permis la mise sur pied du comité francophone qui a recommandé la présentation typographique française de la nomenclature organique au sein de l’Union internationale de chimie pure et appliquée, dont il a été le vice-président.

Il a également fortement contribué à la mise sur pied de la Fondation Lucien-Piché. Celle-ci vise à stimuler et à encourager les jeunes de nos collèges, qui ont du potentiel et qui réussissent bien en chimie, à poursuivre leurs études. La Fondation honore la mémoire de notre ancien collègue, Lucien Piché, pionnier du Département et de l’Université et premier vice-recteur laïque de l’Université de Montréal. Jean-Claude Richer a présidé pendant de nombreuses années cette fondation.

Le professeur Richer a été lauréat de plusieurs distinctions, dont le Prix du mérite du Conseil interprofessionnel du Québec et la médaille de l’Institut de chimie du Canada. Il a été conseiller scientifique au Conseil des sciences du Canada et président de l’Ordre des chimistes du Québec.

D’une élégance exemplaire, le professeur Richer affectionnait particulièrement le nœud papillon. Il a non seulement contribué au rayonnement scientifique du Département de chimie et de la langue française, mais a également marqué de façon indélébile tous ceux qui l’ont côtoyé.

Hélène Lebel
Professeur titulaire
Département de chimie
Faculté des arts et des sciences
  André Charette
professeur titulaire et directeur
Département de chimie
Faculté des arts et des sciences

 


 

Hommage au professeur YVON (YVES) ROBITAILLE

 

Nous avons le regret d’annoncer le décès, survenu le 14 septembre 2016, à l’âge de 75 ans, de M. Yvon (Yves) Robitaille, neuropathologiste, professeur titulaire au Département de Pathologie et biologie cellulaire.

Ancien élève du Collège Ste-Marie, il a obtenu son doctorat en médecine « cum laude » de l’Université de Montréal en 1966. Après avoir complété sa formation de neuro-pathologiste en 1974, il a entrepris une longue et fructueuse carrière hospitalière et universitaire à l’Hôpital Général Juif, l’Université McGill, l’Université de Montréal et au Centre-Hospitalier Mère-Enfant (Hôpital Ste-Justine).

M. Robitaille a exercé plusieurs fonctions importantes et notamment la direction du programme de résidence en neuropathologie de l’Université de Montréal. Très impliqué dans plusieurs projets de recherche, il était membre du « Consortium of Canadian Centres for Clinical Cognitive Research » et du conseil exécutif de la banque de cerveaux du Réseau en Santé mentale du FRQS.

Membre de nombreuses sociétés savantes et de plusieurs comités éditoriaux, M. Robitaille a publié 15 chapitres de livres, près de 200 articles scientifiques et plus d’une centaine d’abrégés. Conférencier recherché, il a présenté ses travaux des deux côtés de l’Atlantique et participé à de nombreux symposiums internationaux.

Durant toute sa carrière à l’Université de Montréal, M. Robitaille a formé de nombreux étudiants au 1er, 2ième et 3ième cycle et présidé de nombreux comités.

Il a, de plus, apporté un soutien considérable au fonctionnement régulier du Département de pathologie et biologie cellulaire. Figure de proue de la neuropathologie clinique québécoise, il a contribué de façon importante aux diagnostics pathologiques de milliers de patients et grandement contribué à l’avancement de sa discipline.

Ceux et celles qui l’ont côtoyé à l’Université de Montréal et à l’Hôpital se souviendront d’un collègue érudit, compétent et profondément humain.

Louis Gaboury,
Professeur et Directeur du Département de pathologie et biologie cellulaire,
Faculté de médecine
Université de Montréal

 

 



Les envois par courrier électronique

 

Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l’APRUM par courrier électronique. Si ce n’est pas encore le cas pour vous et que vous voulez faire de même, communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message ou envoyez-nous un courriel à : aprum@assoc.umontreal.ca
Jean-Robert Derome

Une adresse plus précise.

Dans vos communications avec l’APRUM nous vous demandons d’utiliser autant que possible l’adresse de courrier électronique aprum@assoc.umontreal.ca ou pour la correspondance papier d’inscrire au long l’adresse suivante. En procédant ainsi votre message nous parviendra.

 


Vous payez par chèque? Pourquoi ne pas passer à la perception à la source?

À la suite d’une entente avec la Gestion des régimes de retraite le formulaire d’autorisation de paiement de la cotisation par retenues mensuelles ne nécessite plus d’y inscrire le numéro d’assurance sociale du professeur retraité. Seul le numéro matricule continue d’être requis.

Si vous voulez dorénavant vous acquitter de votre cotisation par prélèvement à la source soit un montant de 4,17 $ par mois à compter du 1er juin et régler le problème une fois pour toutes, nous vous incitons à vous rendre sur le site web de l’APRUM à www.aprum.umontreal.ca   
Vous trouverez sous la rubrique « La cotisation » le formulaire à remplir.

Plus simplement encore, envoyez-nous un message à cet effet à aprum@assoc.umontreal.ca ou laissez-nous un message téléphonique au (514) 343-7635.
Nous verrons à donner suite rapidement à votre demande.



 

Adhésion à l’APRUM : campagne de recrutement

Merci de votre appartenance à l’APRUM. Votre association est en campagne de recrutement. Si vous connaissez un collègue retraité qui n’est pas membre de l’APRUM, vous pouvez l’inviter à se joindre à nous en lui remettant le formulaire d’adhésion ci-après. Nous donnerons suite à sa demande.

Formulaire d’adhésion à l’Association des professeurs retraités de l’Université de Montréal (APRUM)

Je demande par la présente mon adhésion à l’APRUM

Nom et prénom(s) ………………………………………………………………………………………………
Adresse à domicile ………………………………………………………………………………………………
                            ………………………………………………………………………………………………
Adresse internet ………………………………………………………………………………………………

Téléphone: ………………………………………………

Date de la prise de retraite ………………………………………………

Unité administrative (Faculté, école, département) ………………………………………………

Professeur ou professeure à l’UdeM depuis :………………………………………………

S’il y a lieu : fonctions administratives déjà exercées ……………………………………
………………………..……………………………………………………………………………………………………        

Signature : _____________________________________

Date : __________________

 

SVP faire parvenir à
APRUM, local E-608
Pavillon Roger-Gaudry
Université de Montréal
C.P. 6128, succ. centre-ville,
Montréal, (Qc), H3C 3J7

ou : aprum@assoc.umontreal.ca

Les informations personnelles transmises à l’APRUM demeurent strictement confidentielles et ne sont partagées avec aucun autre organisme.