Nouvelles de SEPTEMBRE 2014



Changements majeurs apportés par la DGTIC dans ses politiques et façons de faire à l'endroit des retraités.

Authentification

La DGTIC et sa face bien connue


Salle des ordinateurs

La DGTIC et sa face moins connue


Suite aux pressantes demandes des professeurs retraités et de l'APRUM, la DGTIC a, au cours de l’été, annoncé une modification de ses politiques et façons de transiger avec le personnel retraité de l'Université.

Gilles RondeauEn effet, le 24 juillet la DGTIC transmettait un message à l’intention des  retraités, les informant que dorénavant ils n’auront plus à demander le renouvellement annuel de leurs privilèges informatiques. À partir de maintenant, l'accès au compte SIM (Service Intranet universitaire) sera offert à tous les retraités de l'Université de Montréal sans aucune échéance et sans avoir à être renouvelé. L'accès sera accordé pour de bon à condition bien sûr de changer son mot de passe à tous les six mois comme tous les utilisateurs. Le SIM donne accès à : Mon portail UdeM, Mon profil DGTIC, le proxy des bibliothèques, ainsi que le réseau informatique public de l'UdeM.

Comme il ne sera plus nécessaire de renouveler vos droits d'acès à tous les ans, vous ne recevrez plus de courriels vous annonçant que l'on vous débranchera. Par ailleurs, un mois avant la retraite, la DGTIC écrira personnellement aux futurs retraités pour leur expliquer qu'ils ont le droit de conserver leur adresse de courriel umontreal.ca, mais qu'ils n'y sont pas tenus. Les avantages associés au maintien de l’adresse courriel umontreal.ca leur seront expliqués.

La seconde modification d'importance c'est que les membres de l’APRUM qui ont perdu leur adresse courriel umontreal.ca et les privilèges qui y sont associés et n'ont donc plus de connexion SIM pourront retrouver une telle adresse en faisant une demande en ce sens. L’APRUM lance donc une opération auprès de ses membres pour inciter ceux qui le souhaitent à profiter des possibilités de branchement qui leur seront offertes.

L’APRUM tient à remercier toutes les personnes qui nous ont soutenus et aidés dans le cheminement de ce dossier, notamment la vice-rectrice aux ressources humaines et à la planification, Anne-Marie Boisvert et son personnel.

Gilles Rondeau
Président de l'APRUM


Pour réactiver votre compte SIM

La DGTIC rend dorénavant possible aux professeurs retraités la réactivation des comptes SIM (Service intranet universitaire) qui avaient été détruits ou devenus périmés. Pour réactiver votre compte, envoyez un courriel à aprum@assoc.umontreal.ca ou laissez un message au 514 343-7635 en spécifiant votre nom, votre département ou faculté, et votre numéro matricule.

Une liste sera constituée et envoyée à la DGTIC qui s’occupera de réactiver votre compte. Tel que mentionné plus haut, le SIM donne accès à : Mon portail UdeM, Mon profil DGTIC, le proxy des bibliothèques ainsi que le réseau informatique public de l'UdeM.

Gilles Rondeau
Président de l'APRUM


Repas entre collègues le mardi 16 septembre

L’APRUM convie ses membres à la reprise de ses activités qui prendra la forme d’un repas libre entre collègues au restaurant « Le Paris Beurre », 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 16 septembre prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous ce jour là.
Judith ComeauPour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car « Le Paris Beurre » veut connaître à l’avance le nombre de personnes présentes afin de bien planifier la préparation des repas.
Réserver est facile et deux moyens fort simples de le faire sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à     aprum@assoc.umontreal.ca.
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.
Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent au repas du 16 septembre. » Vous avez jusqu’au jeudi midi 12 septembre pour faire votre réservation.
On vous accueillera avec grand plaisir!

Judith Comeau,
Secrétaire de l’APRUM


Midis conférences de l’APRUM les 21 octobre et 18 novembre

Cet automne, l’APRUM offre à ses membres deux midis conférences. Les invités sont deux de nos collègues professeurs à la retraite depuis peu, ayant fait leur marque dans leur domaine respectif et continuant à y maintenir une implication scientifique et professionnelle remarquable.

Gilles RondeauNotre premier conférencier invité, le 21 octobre, est Claude Lessard, professeur émérite de Sciences de l’éducation et actuel président du Conseil supérieur de l’éducation du Québec. Sa conférence aura pour titre « Entre science et politique, l'évolution du Conseil supérieur de l'éducation de 1964 à aujourd'hui ». Il y présentera un bilan des principales actions, recommandations et prises de position du Conseil à travers ses 50 ans d’existence dans un Québec qui n’a cessé de se modifier.

Le 18 novembre nous recevrons Jean Trépanier, professeur émérite de l’École de criminologie qui traitera des changements d’orientation dans les politiques de justice à l’endroit des mineurs. Faut-il plus de prison et des peines plus sévères pour les jeunes contrevenants?

Réservez ces dates. Plus de détails vous seront communiqués dans le numéro d’octobre des Nouvelles de l’APRUM.



Gilles Rondeau
Responsable des midi-conférences


Assemblée générale annuelle et cocktail le 3 juin

Les participants à la 31e assemblée générale de l’APRUM ont pu constater que leur association était en bonne santé financière et avait augmenté le nombre de ses membres. Les participants ont renouvelé leur appui à l’équipe en place et se sont dits satisfaits des actions réalisées au cours de 2013-2014. Toutefois, le président a souligné que malgré ces succès l’APRUM avait grand besoin de se renouveler.  Selon Gilles Rondeau « le plus grand défi qui confronte notre association est celui  d’assurer sa relève ».  L'éditorial du numéro d’octobre des Nouvelles de l’APRUM  portera spécifiquement sur cette question cruciale pour l’avenir de notre association.

Le Conseil de 2014-2015 est composé des mêmes personnes sauf pour ce qui est de la vice-présidence. Les membres pour 2013-2014 sont :

Composition du Conseil
Gilles Rondeau, FAS/Service social
Président
Marcel Lajeunesse, FAS/EBSI
Vice-président
Judith Comeau, FAS/Psychologie
Secrétaire
Jean-Robert Derome, FAS/Physique
Trésorier
Michèle Bergeron, F.Méd/Orthophonie et audiologie
Conseillère
Robert Brunet, FAS/Mathématiques
Conseiller
Raymonde Marinier, Pharmacie
Conseillère
Jean-Pierre Proulx, Sciences de l’éducation
Conseiller

 

Au terme de l’assemblée, professeurs et conjoints se sont retrouvés dans les salons du recteur pour partager quelques verres de vin sélectionnés avec soin ainsi que d’agréables bouchées de la cuisine de madame Hoang. Des doyens et officiers de l’Université se sont joints à nous pour retrouver certains de leurs professeurs ou collègues.


En bref

Nos collègues Jean Trépanier et Jacques Alary organisent en Estrie, dans le cadre des activités de l'Université du troisième âge, un colloque le 17 octobre prochain ayant pour thème « Le printemps arabe ». Invités: Rachad Antonius, Agnès Gruda et Nooman Raboudi. Information et inscription à


http://www.usherbrooke.ca/uta/fileadmin/sites/uta/documents/Programmes/Colloque_Printemps_arabe.pdf


Notre régime d’assurance-santé de la Croix-Bleue


Croix-oBleue

Marcel Lajeunesse et Gilles Rondeau ont pris part en mai dernier à la rencontre avec Guy Bélanger de la DRH. Au moment où la réunion s’est tenue, la négociation entre les actuaires de l’Université et la Croix-Bleue avait déjà été faite et on nous a informés que les primes augmentaient de 7,2 %. On nous a promis de faire mieux en 2014-2015 en nous informant tout au long de l’année.

Les médicaments constituent la plus grande part des prestations de notre régime d’assurance-santé, soit 60 %  du total. Comme il y a eu cette année une augmentation du prix des médicaments, les cotisations ont dû être augmentées. Si toutefois on observe les six dernières années, l’augmentation annuelle moyenne a été de 2,8 %.

Notre régime est en bonne santé. Pour la dernière année complète, 2012-2013, on constate un surplus de 124 302 $. Concernant le  fonds de stabilisation, il était  au 31 mai 2013 de 128 503 $, soit 8 000 $ de plus que l’année précédente. Enfin le surplus accumulé au 31 mai 2013 était de 230 450 $. Ces chiffres indiquent tous un régime en bonne santé financière.

Nous avons reçu cette année une proposition d’une tarification à quatre paliers, avec l’ajout de la catégorie couple. Le système actuel ne comporte que trois paliers. Les membres présents à l’assemblée générale ont donné leur appui à cette proposition. Si changement il y a, le changement de tarification s’appliquera à partir de septembre.

Une nouvelle carte Croix-Bleue est envoyée aux membres. La carte qui n’est valable que pour les médicaments, nous évite de devoir payer le pharmacien et de recevoir par la suite un chèque de la Croix-Bleue. Elle permet de payer directement le pharmacien et d’éviter des transactions inutiles. L’APRUM se réjouit de ce changement, maintes fois réclamé et enfin accordé.

Nous rappelons aux membres qu’ils peuvent obtenir de la Croix-Bleue une réduction de 15 % sur l’assurance voyage individuelle en expliquant leur appartenance au groupe 96775 (retraités de l’UdeM de 65 ans ou plus).

Marcel Lajeunesse, responsable du dossier
Gilles Rondeau, président de l’APRUM


Les envois par courrier électronique

Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l'APRUM par courrier Jean-Robert Deromeélectronique. Si ce n'est pas encore le cas pour vous et que vous voulez faire de même, communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message ou envoyez-nous un courriel à l'adresse suivante : aprum@assoc.umontreal.ca

Jean-Robert Derome



Notices nécrologiques



Hommage au recteur Gilles G. Cloutier

 

Né à Québec le 27 juin 1928, monsieur Cloutier obtient successivement son baccalauréat ès-arts et un baccalauréat ès-sciences appliquées à l’Université Laval, en 1949 et 1953. C'est l’Université McGill qui, plus tard, lui décernera une maîtrise (1956) et un doctorat en physique (1959). Boursier du Conseil national de recherche du Canada (1954-1955), il avait obtenu, en 1952, le prix de la Société optique de France.

Gilles CloutierSa carrière débute comme agent de recherche au Canadian Armament Research and Development Establishment en 1953, puis de membre senior du personnel scientifique des Laboratoires de recherches RCA Victor (1959 à 1963). Attiré par l'enseignement, il sera professeur agrégé, puis professeur titulaire à l'Université de Montréal entre 1963 et 1968. C'est à ce titre qu'il aura eu une influence marquée pour lancer le Groupe de recherche sur les Plasmas au Département de physique de cette institution. L'un des premiers Québécois à s'intéresser à la conquête de l'espace, monsieur Cloutier fabriqua une sonde qui fut lancée dans l'espace dès les années ‘60. S'intéressant aux ressources énergétiques et ce, à l'échelle du continent, il fut parmi les pionniers, à la veille de la crise pétrolière et des travaux de la Baie de James.

En 1968, il entre au service d'Hydro-Québec au sein de l'Institut de recherche en qualité de directeur scientifique, puis de directeur des recherches (1971) et de directeur adjoint (1974). En 1978, il est nommé président de l'Alberta Research Council pour revenir à Hydro-Québec en 1983 où il a exercé les fonctions de vice-président exécutif, technologie et affaires internationales, jusqu'en 1985.

C’est en juin de cette même année qu’il devient recteur de l’Université de Montréal. Il avait été membre de son Conseil à deux reprises, de 1976 à 1980, puis de 1983 à 1985. Il assumera ses fonctions rectorales jusqu’en mai 1993. Gilles Cloutier innove dès les premiers mois de son mandat : on lui doit d’avoir instauré la pratique des déclarations annuelles du recteur par lesquelles la direction de l’Université présente ses priorités et son plan d’action aux diverses composantes représentées au sein de l’Assemblée universitaire. C’est également lui qui me confia le mandat de voir à la réalisation de ce qui allait devenir le premier, et le seul à ce jour, album historique de l’Université dont le titre « La quête du savoir » témoigne de l’importance que revêtait à ses yeux l’éducation. Ses fonctions de recteur lui permettent également de contribuer au développement de l’enseignement supérieur au sein de plusieurs organismes dont l'Association des universités et collèges du Canada, le Forum entreprises-universités, le Centre d'initiative technologique de Montréal, la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec et l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française.

Monsieur Cloutier a été membre de l'Association canadienne des physiciens, dont il a assuré la présidence de 1971 à 1972, de l'Ordre des ingénieurs du Québec, de l'American Physical Society et membre senior de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers. Il fut également, au cours de sa carrière, membre de nombreux organismes scientifiques, notamment du Conseil national de recherche du Canada (1973-1977), du Conseil de la politique scientifique du Québec, de 1975 à 1977, et du Conseil de la science et de la technologie, entre 1983 et 1986. En 1999, il était nommé président adjoint du Comité consultatif du ministre de la Science et de la Technologie pour les réseaux de Centres d'excellence.

Cinq universités ont honoré Gilles G. Cloutier en lui décernant un doctorat honoris causa : l'Université de Montréal, l'Université de l'Alberta, l'Université McGill, l'Université Lumière de Lyon et l’Université de Toronto. Il reçut la médaille du Centenaire de la Confédération en 1968 et le prix scientifique de la province de Québec en 1976. Il était Officier de l'Ordre du Canada depuis 1981 et Officier de l’Ordre national du Québec en 1989 et chevalier de la Légion d’honneur en France. Son Alma Mater, l’Université Laval, lui décerna la médaille Gloire de l’Escolle en 1986.

Pour ma part, je me souviens avec émotion de l’homme droit qu’il était, d’un être avec lequel il était facile de dialoguer, d’un dirigeant qui savait être à l’écoute de ses collaborateurs et qui les appuyait le moment venu. Il aimait rire et savait détendre l’atmosphère lorsque requis. Les sages conseils qu’il a prodigués au jeune secrétaire général que j’étais à l’époque, m’ont servi tout au long de ma carrière dont le plus important : on a de forces que de celles de ses collaborateurs.

Pour tout ce qu’il a fait pour l’éducation, pour l’enseignement supérieur et pour l’Université de Montréal en particulier, je lui dis merci au nom des membres de la communauté universitaire.

Michel Lespérance
Secrétaire général émérite


Hommage au professeur Jacques Falmagne

 

Le professeur Jacques Falmagne du Département d’histoire de la Faculté des arts et des sciences est décédé le 11 juin dernier. Jacques Falmagne était diplômé de l’Université de Montréal (B.A. 1957, L. ès L. 1959, D. ès L. 1961). Il y a été professeur agrégé au Département d’histoire à partir de 1965, puis titulaire de juin 1971 jusqu’à sa retraite en 1996.

Jacques FalmagneAprès sa thèse de doctorat, consacrée au comte de Hainaut, Baudouin V (publiée aux Presses de l’Université de Montréal en 1966), il a assumé de nombreux cours en histoire médiévale dont certains ont fait l’objet de cours radiodiffusés puis télévisés. Il a dirigé 30 maîtrises et 9 Ph.D. et prononcé de nombreuses conférences dans différentes universités et pays tels le Collège de France, Lille, Singapour, Uppsala (Suède) et Sénégal. Voyager pour nourrir et documenter ses enseignements était pour lui essentiel : trans-sibérien, route de la soie…

Le professeur Falmagne a été particulièrement impliqué dans notre institution. Au début de sa carrière à l’Université, il participa aux travaux visant à l’utilisation de l’informatique, discipline alors en émergence, à des fins de gestion administrative. Par la suite, il œuvra, au sein du Comité du Développement académique, à la réforme des structures facultaires, laquelle fut à l’origine de la création de la Faculté des arts et des sciences, de la Faculté des études supérieures et de la Faculté de l’éducation permanente Il a été secrétaire de la Faculté des lettres de 1968 à 1971, puis membre de plusieurs de nos instances : Conseil de la Faculté des arts et des sciences (1984-1993, Conseil de la Faculté des études supérieures (1980-1983, 1988-1994) et de son comité exécutif (1981-1983 et 1989-1992), Assemblée universitaire (1983-1991 et 1992-1996) ainsi que Conseil de l’Université (1991-1995).

Michel Lespérance
Secrétaire général émérite

Tania Saba
Directrice intérimaire
Département d’histoire


À la mémoire de Camille Patenaude

 

Dès sa graduation en 1946, Camille Patenaude décide de consacrer sa carrière de chirurgien dentiste au domaine de la prothèse complète afin de répondre aux besoins criants d’une population canadienne-française qui, à l’époque, montre un taux d’édentation très élevé. Il en fera sa spécialité pendant plus de cinquante ans.

Camille PatenaudeEngagé comme professeur en 1952 à la Faculté de chirurgie dentaire d’alors, il exercera son enseignement théorique et clinique jusqu’à sa retraite officielle en 1987. Un nombre important de jeunes dentistes auront ainsi été influencés par la constance sans faille de son enseignement, son dévouement, sa passion et son acharnement. Et même après sa retraite, Camille poursuivra son implication à la Faculté jusqu’en 1997. Pour plusieurs collègues professeurs et amis dentistes, il fut un mentor exceptionnel dont le souvenir sera toujours présent : notre vie professionnelle en a été influencée et il a été un modèle de comportements et de respect face aux patients et à autrui. Ainsi, sans surprise, en 2002, la Faculté créait le Prix Camille-Patenaude remis annuellement à un clinicien en rappel de son dévouement et de son enthousiasme pour l’enseignement clinique. Enfin, en 2009, l’Académie dentaire du Québec lui décernait le titre de Fellow honoraire en reconnaissance des services rendus à la profession.

On ne pouvait pas ne pas aimer Camille. C’était un fin penseur dont les remarques courtes, vives et subtiles portaient à réflexion. De nature plutôt timide et évitant l’avant-scène, il savait montrer suffisamment de détermination pour convaincre les gens à accepter ses opinions et il atteignait habituellement les buts qu’il s’était fixés. C’était un homme intègre, droit et fidèle à ses amis. Nombreux sommes-nous à se remémorer le duo exceptionnel qu’il formait avec son collègue et grand ami de longue date Léo Côté, décédé prématurément en 1979.

Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de tristesse que la communauté dentaire mais aussi universitaire perd un des grands piliers de la profession, de sa profession, de notre profession.

Claude Lamarche
Ex doyen de la Faculté de médecine dentaire 


Hommage au professeur Jacques Béland

 

Le professeur Jacques Béland du Département de géologie de la Faculté des arts et des sciences est décédé le 7 mai 2013, à l'âge de 90 ans.

Jacques BélandJacques Béland était originaire du Témiscouata. Il s’est initié à la géologie à l’Université Laval (M.Sc.1949) avant de poursuivre ses études doctorales à l’Université Princeton. De retour au Québec, il fut pendant plusieurs années attaché au Ministère des Ressources naturelles où ses travaux de terrain le conduisirent à développer une expertise stratigraphique et structurale remarquable des Appalaches du Québec, une passion qui l’anima durant toute sa remarquable carrière. Il était Fellow des associations de géologie du Canada (1953) et des États-Unis (1960).

Jacques Béland a par la suite poursuivi une carrière de 25 ans, de 1962 à 1987, comme chercheur et enseignant à l'Université de Montréal. Il est nommé professeur adjoint en 1962 et est promu agrégé en 1964 et titulaire en 1967. Jacques Béland a enseigné la géologie structurale à plusieurs cohortes d’étudiants. L’Association professionnelle des géologues et géophysiciens du Québec (APGGQ) lui avait décerné le Grand Mérite Géoscientifique en 1994. Michel Malo, Robert Marquis, Donna Kirkwood et Jean Goutier furent parmi les derniers étudiants à profiter de l’enseignement inspirant de Jacques Béland et témoignèrent alors de leur admiration et profond respect envers lui en partageant avec tous les membres de l’OGQ le souvenir de la magnifique carrière de ce grand géologue québécois. Il était l’auteur de plusieurs communications scientifiques.

Jacques Béland fut directeur du Département de géologie de 1966 à 1975. Il a été  le principal artisan de l'éclosion de ce département qui vit à cette période l’embauche d’une douzaine de professeurs de renommée internationale. Expert de la géologie structurale et de la tectonique, et auteur de nombreux rapports géologiques en Mauricie et dans le Bas Saint-Laurent,  il était également un naturaliste enthousiaste s’intéressant entre autres à l’archéologie et à l’art rupestre, dont il fut  parmi les premiers à en reconnaître l’intérêt, dès 1951. Collègue respecté, il était apprécié tant par ses confrères que par les étudiants pour sa rigueur et sa bonne humeur.

Michel Lespérance
Secrétaire général émérite

Michel A. Bouchard
Professeur titulaire
FAS Département de géologie


Ursula Streit.  In memoriam

 

Notre consœur Ursula Streit, professeure retraitée du Département de psychiatrie de la Faculté de médecine, est décédée le 19 juin dernier.
Originaire de Zurich, madame Streit obtient un baccalauréat  en Anthropologie de l’Université de Montréal en 1971. Elle poursuit ensuite des études doctorales à l’Institut de Médecine  sociale et préventive de l'Université de Zurich et reçoit, en 1976, un PhD en Ethnologie de cette  université.

Ursula StreitMadame Streit émigre ensuite au Canada et est nommée professeure au Département de psychiatrie en 1976. C’est le début d’une longue carrière à la fois comme professeure chercheure et comme psychanalyste et psychothérapeute. Car elle se forme en psychanalyse (1980-1986) puis en Psychothérapie Interpersonnelle (PTI) avec certification comme thérapeute, formatrice et superviseure.

Sa contribution à l’enseignement est importante et  diversifiée. Au premier cycle, elle enseigne la psychologie médicale et le développement de la personne, puis elle devient tutrice dans le premier cours-APP « Croissance, développement, vieillissement » du nouveau programme et ce, jusqu’à sa retraite. Dans le programme post gradué de résidence en psychiatrie, elle enseigne initialement la psychiatrie transculturelle et les aspects psychiatriques de l’immigration, puis son profil de formation la désigne naturellement pour la formation aux psychothérapies, à la fois dans le séminaire d’ethnopsychiatrie et dans la formation à PTI. La qualité soutenue de son enseignement lui ont valu d’être nommée « meilleure professeure de l’année » par l’ensemble des résidents de ce programme.

Dans sa carrière de recherche, elle aborde successivement plusieurs thématiques. Dans un premier temps, elle analyse les caractéristiques non cognitives (relationnelles,  affectives, attitudinales) d’étudiants en médecine, leur évolution en cours de formation et leur relation avec leur performance durant leurs stages cliniques. Toujours pertinente en éducation médicale, cette problématique est demeurée pour Ursula une préoccupation constante, d’où son implication au Comité d’Admission en médecine où, pendant plus de vingt ans, elle a participé activement à l’ensemble des très lourdes tâches dévolues chaque année aux membres de ce comité. Par la suite, ses thématiques de recherche portent sur la santé mentale et les facteurs de détresse psychique chez les femmes et les populations migrantes, l’ethnopsychiatrie et les applications de la PTI à des groupes culturels non occidentaux. Ses travaux ont fait l’objet de nombreuses communications et publications scientifiques. Enfin Ursula et son collègue Jean Leblanc  de la Clinique des maladies affectives de l’Hôpital du Sacré-Cœur ont été éditeurs invités d’un numéro thématique sur la PTI de la revue Santé Mentale au Québec, paru en 2008.  Ce numéro réunissait des articles des sommités mondiales de ce domaine et il a reçu d’excellentes critiques.

Chercheure polyvalente, clinicienne compétente et appréciée, formatrice dans l’âme et femme rigoureuse, discrète et engagée, Ursula Streit a pris sa retraite en 2009. Elle a pu se consacrer davantage à ses  loisirs préférés : les voyages et la musique classique. Mais elle n’a pas cessé de former, sur demande, des praticiens à la PTI. Son implication était toujours aussi appréciée, comme en témoigne une psychologue française :
« Je garde un si doux souvenir d’elle. J’aurais aimé pouvoir continuer à partager… Je suis heureuse d’avoir baptisé l’an dernier à Bordeaux la première promotion de Français formés à la PTI, la promotion Ursula Streit! »

Lise Giroux,
Avec la collaboration du

Professeur honoraire
Dr Jean Leblanc

Faculté de médecine
Hôpital Sacré-Coeur


Hommage posthume au Dr. Jean Cardinal

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Jean Cardinal, notre collègue et ami. Il est décédé le 31 juillet 2014, à l’âge de 71 ans, au terme d’une longue maladie. Jean était professeur titulaire retraité du Département de médecine de la Faculté de médecine depuis le 1er janvier 2003.

Jean CardinalAprès de brillantes études, Jean Cardinal obtient un diplôme de docteur en médecine de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal en 1966. Il poursuit sa spécialisation en néphrologie à l’Hôpital St-Luc et au National Institute of Health de Bethesda. En 1974, il revient au Québec pour établir son laboratoire au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont tout en rejoignant l’équipe de néphrologues de cet hôpital. Pendant 28 ans, il mènera une double carrière de médecin spécialiste et de chercheur fondamental. Dans son laboratoire, on étudiait le transport ionique des tubules rénaux en microperfusion in vitro, une approche expérimentale de pointe dont il était le pionnier au Canada. Au début des années 80, il fut l’un des membres fondateurs du Groupe de recherche en transport membranaire (GRTM), un groupe de recherche dont le descendant est toujours actif aujourd’hui sous le nom de Groupe de recherche sur les protéines membranaires (GÉPROM). Du côté clinique, il y a occupé le poste de directeur du programme de néphrologie de 1986 à 2000. Il a ainsi contribué directement à la formation de toute une génération de néphrologues en leur inculquant sa vision d’une bonne pratique clinique tout en insistant sur l’importance de la recherche en néphrologie.

Ses collègues, ses résidents, ses étudiants gradués et ses nombreux amis se souviendront de Jean comme d’un être extrêmement attachant, doué de multiples talents. Son franc-parler (comme sa peinture d’ailleurs) ne laissait personne indifférent. Profondément humain, Jean pouvait être tendre et cinglant. Mais par-dessus tout, il aimait rassembler « son monde » autour de lui, réussissant ainsi à allier travail et plaisir d’une façon toute personnelle.

Repose en paix « mon coco »  et merci pour l’empreinte que tu as laissée chez tous ceux qui ont eu la chance de t’avoir côtoyé.

Ses collègues et amis,
Alain Bonnardeaux, Département de médecine, pour ses collègues de HMR
Jean-Yves Lapointe et Raynald Laprade, Département de physique
Josette Noël et Lucie Parent, Département de physiologie moléculaire et intégrative

Publié via liste Facmed, le 12 août 2014