NOUVELLES de septembre 2016

AGA 2016 : quelques faits saillants

 

La trente-troisième assemblée générale de l’APRUM s’est tenue le 6 juin dernier dans les locaux de l’Assemblée universitaire. Parmi les bonnes nouvelles mentionnées dans le rapport annuel il y a celle de l’augmentation remarquable du nombre de membres ayant payé leur cotisation pour 2015-2016. De 335 le nombre est passé à 482. Ce succès est le résultat des efforts conjugués et systématiques de Gisèle Painchaud, vice-présidente et responsable du dossier du recrutement et de Jean-Robert Derome, trésorier et responsable de la base de données de l’APRUM. Fort de cette bonne nouvelle et de la stabilité plus grande des entrées de fonds attribuable entre autres au succès du prélèvement des cotisations à la source le trésorier a annoncé qu’il n’y aurait pas d’augmentation de la cotisation l’an prochain, en 2017-2018.

L’assemblée à l’unanimité a entériné la décision d’inscrire l’APRUM auprès du Registre des entreprises du gouvernement du Québec à titre de « Personne morale sans but lucratif » (PMSBL), aussi appelée « organisme sans but lucratif » (OSBL).

De même elle s’est prononcée unanimement en faveur du changement de nom de l’APRUM qui s’appellera dorénavant «L’Association des professeures et professeurs retraités de l’Université de Montréal»

Un nouveau Conseil prend les rennes de l’Association pour 2016-2017. Il est formé des personnes suivantes :


Président Yves Lépine FAS, Physique
Vice-présidente Rhoda Weiss Médecine, Réadaptation
Trésorier Jean-Robert Derome FAS, Physique
Secrétaire Francine Gratton Sciences infirmières
Conseiller André Blouin Médecine vétérinaire
Conseiller Marcel Lajeunesse FAS, Bibliothéconomie et sciences de l’information
Conseiller Robert Brunet FAS, Mathématiques et statistique
Conseillère Jocelyne St-Arnaud Sciences infirmières
Président sortant (membre d’office) Gilles Rondeau FAS, Travail social

 

Enfin l’Assemblée a témoigné sa reconnaissance à l’endroit de Gilles Rondeau qui a assumé la direction de l’Association au cours des trois dernières années. La photo ci-après nous le montre recevant les applaudissements de ses collègues.

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Repas entre collègues le mardi 20 Septembre

Après la période des vacances, au moment de la reprise des activités régulières, l’APRUM convie ses membres à un repas entre collègues au restaurant « Les fillettes », 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 20 septembre prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous ce jour-là.

 

Nous vous demandons de nous prévenir de votre intention car «Les fillettes» veut connaître à l’avance le nombre de personnes qui participeront aux différentes activités de l’APRUM afin de bien planifier la préparation des repas.

 

Le faire est facile. Deux moyens fort simples sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.

Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent à la midi conférence du 20 septembre. » Nous vous demandons de nous faire connaître votre intention avant jeudi midi le 15 septembre.

Venez, on vous attend!


 

Conférence-midi le 18 octobre par Nicole Dubreuil, professeure retraitée du département d’histoire de l’art et études cinématographiques sur « Les VIEUX maîtres de l’art moderne : de Monet à Picasso »

Notre première conférencière en 2016-2017 sera Nicole Dubreuil. Spécialisée en histoire, théorie et historiographie de l’art moderne. Nicole Dubreuil a été professeure titulaire au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal et a occupé, pendant plus de 10 ans, la fonction de vice-doyenne à la Faculté des études supérieures et postdoctorales. Elle s’est plus récemment intéressée aux «VIEUX maîtres» de l’art moderne, se penchant sur les défis que pose l’évaluation de la dernière période d'artistes blockbuster nommés Monet, Renoir, Degas, Matisse et Picasso.

Ces célébrités de l'art moderne ont peint jusqu’à un âge avancé en dépit de problèmes visuels et moteurs affectant leur manière de peindre. Comment doit-on apprécier leur style tardif alors que leur réputation et leur valeur de marché, combinée au brouillage des critères esthétiques associé à l’art moderne, rendent pratiquement impossible que l’on songe au déclin. Doit-on parler d’apothéose? de synthèse? d’ultime renouvellement? «L’art des artistes vieux est un piège …», nous dit la professeure Dubreuil qui nous montrera, à l’aide d’illustrations, comment les grands maîtres de l'art moderne, qui ont ignoré le cap de la retraite, règlent «picturalement» leur compte avec le vieillissement par corps de femmes interposés!

Si cette conférence vous intéresse sachez qu’elle se tiendra au restaurant « Les fillettes », 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 18 octobre prochain à midi.

Nous vous demandons de nous prévenir de votre intention car «Les fillettes» veut connaître à l’avance le nombre de personnes qui participeront aux différentes activités de l’APRUM afin de bien planifier la préparation des repas.

Le faire est facile. Deux moyens fort simples sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.

Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent à la midi conférence du 20 septembre. » Nous vous demandons de nous faire connaître votre intention avant jeudi midi le 13 octobre.

 

 

L’APRUM procède à la première remise du «Prix Jacques St-Pierre»

 

Notre président émérite, Jacques St-Pierre est décédé le 29 mars 2016. Le Conseil d’administration de l’APRUM a jugé qu’il était important d’honorer et de perpétuer la mémoire de celui qui eu une carrière exceptionnelle comme professeur, administrateur et bâtisseur de l’Université de Montréal et qui a consacré 27 ans de sa retraite à la tête de cette association. C’est dans ce but qu’il a décidé, le 17 mai dernier, avec l’assentiment de la famille, d’instaurer le «Prix Jacques St-Pierre».

Remis annuellement, le «Prix Jacques St-Pierre» est une marque de reconnaissance attribuée par l’APRUM à un professeur retraité qui s’est distingué par sa carrière exceptionnelle, sa contribution remarquable à notre institution et son soutien indéfectible à l’APRUM. Le 6 juin dernier en présence de plus de 40 membres et convives, le président de l’APRUM, Gilles Rondeau a procédé à la première remise du prix en présence de madame Céline Pilon qui fut la compagne de vie de Jacques St-Pierre pendant plus de 46 ans.

La récipiendaire du Prix Jacques St-Pierre 2016 a été madame Thérèse Gouin Décarie, professeure retraitée de psychologie, spécialiste de Piaget qui s’est illustrée par la contribution scientifique et sociale exceptionnelle qu’elle a apportée durant sa vie à ses étudiants, à sa discipline, à l’Université de Montréal, de même qu’à la société québécoise et plus largement au monde. Voici l’hommage qui lui a été rendu à cette occasion par Gilles Rondeau dans son dernier geste officiel à titre de président de l’APRUM.

 

 

Hommage à Thérèse Gouin Décarie

On ne choisit pas ses parents ni son époque. Vous êtes née en 1923 à Westmount d’une famille plus fortunée et en vue que la moyenne. Votre arrière grand-père Honoré Mercier et votre grand père Sir Lomer Gouin, furent premiers ministres du Québec. Votre père, Léon Mercier Gouin est, lui, sénateur. Vous baignez dans un milieu où la politique est une préoccupation constante mais à l’adolescence vous vous jurez de ne jamais faire de la politique. De beaux jeunes hommes, dont un qui deviendra même premier ministre plus tard fréquentent la maison. Mais c’est trop tôt et ce n’est pas votre priorité. Vous choisissez plutôt de poursuivre les études, ce qui à l’époque n’était pas évident. Vous avez fait partie de ces premières femmes qui ont décidé de pousser leurs études au niveau supérieur et d’accéder à l’université même si la mère supérieure du couvent du Sacré-Cœur vous avait dit : «Higher education is not for young ladies».

Vous avez, nous dites-vous, choisi la psychologie parce que vous vouliez servir à quelque chose ou à quelqu’un et aider si possible ceux qui ont mal. Et c’est ainsi que vous êtes entrée à l’Institut de psychologie du père Noël Mailloux, un dominicain fortement orienté vers la psychanalyse. A l’époque l’Institut de psychologie faisait alors partie de la faculté de philosophie qui était une faculté canonique et vous avez dû obtenir une dispense pour lire les œuvres de Freud. C’était aussi un univers d’hommes, et si la porte était ouverte aux femmes, tout ne leur était pas accessible. À preuve cet incident où vous racontez que lors d’un séminaire d’initiation à la psychanalyse, une session d’études de deux semaines qui portait sur la psycho-sexualité de la femme vous fut interdite parce que, tenez-vous bien, réservée exclusivement aux seuls étudiants masculins. Il faut toujours situer les choses dans leur contexte. Ce qui peut paraître absurde aujourd’hui ne l’était nullement à l’époque. C’est là une illustration des obstacles qui se dressaient sur votre chemin et que vous avez dû surmonter pour devenir une des premières femmes diplômées en psychologie ici, atteindre vos objectifs, faire avancer les choses.

Si je réfère à ces années, c’est pour montrer d’où vous êtes partie, du contexte qui était celui de l’époque des années 40 à 50, de la place des femmes dans le milieu universitaire, dans notre jeune et catholique Université de Montréal, de son département de psychologie qui naissait, de cette discipline nouvelle encore beaucoup associée à Freud et à ses théories.

Voyons le chemin que vous avez parcouru, ce que vous avez fait à partir de là et de votre contribution à la connaissance, à la science, à la pratique de la psychologie, à la place des femmes à l’Université et dans la société et votre apport à l’Université de Montréal.

En 1951 vous devenez professeure à l’Institut de psychologie qui peu après deviendra le département de psychologie de l’Université de Montréal. Cette séparation d’avec la discipline mère qu’est la philosophie a permis au département de psychologie de prendre son envol et de s’affirmer. Vous, au niveau personnel avez pris un chemin différent et choisi de vous associer pour de bon, pour le meilleur et pour le pire non pas avec la philosophie mais avec un de ses professeurs, Vianney Décarie. Vous avez formé un couple de professeurs universitaires menant chacun une carrière fructueuse ici. Beaucoup de bien est sorti de cette union dont quatre enfants. Du même coup vous avez été appelée à vivre cette difficile conciliation entre le travail et la famille.

Pour la partie qui suit, je vais largement m’inspirer d’un des nombreux hommages qu’on vous a rendu dans le passé, essentiellement celui de l’Ordre National du Québec qui vous fut attribué en 1994. Le texte a été mis à jour en 2006. Il ne couvre pas tout mais si je faisais le tour complet nous serions ici encore debout dans une heure. Mes excuses si je saute des évènements que vous pouvez juger importants mais je suis dans l’obligation de condenser plus de 90 ans de vie en quelques minutes.

Vous avez été dès les années 1950, l'une des grandes responsables de l'introduction, dans les milieux scientifiques québécois et nord-américains, de la théorie du grand épistémologue Jean Piaget. Vous avez surtout contribué, de manière décisive, à l'élargissement et à la précision des idées piagétiennes en les soumettant à quantité d'études rigoureuses et en les confrontant à une autre dimension cruciale du développement de l'enfant : l'affectivité. Vous avez en effet, été la première à faire le lien de manière expérimentale entre les théories de Piaget sur le développement cognitif du jeune enfant et les hypothèses de Freud sur le développement affectif au début de la vie. Votre premier volume Intelligence et affectivité chez le jeune enfant est devenu un classique traduit en plusieurs langues.

En 1962, quand la découverte des effets de la thalidomide bouleverse la société, vous avez été appelée à évaluer une trentaine de jeunes enfants hospitalisés à l'Institut de réadaptation, souffrant de malformation congénitales associées à ce médicament. Vos travaux sur le développement tant mental qu'affectif de ces enfants ont reçu la même reconnaissance internationale que vos recherches en psychologie génétique.

À partir de 1980, vous avez poursuivi avec votre collaboratrice immédiate, Marcelle Cossette Ricard, des travaux sur les origines de la socialisation, cherchant à comprendre comment l'intelligence et l'affectivité en se développant permettent au nouveau-né, dans les termes de Konrad Lorenz, « de se joindre définitivement à la race humaine ».

Comme universitaire, vous avez aussi oeuvré au sein de nombreuses instances administratives dont le Conseil des Universités du Québec, le Conseil de l'Université de Montréal, la Commission de vérification de l'évaluation des programmes de la CREPUQ

Professeure émérite au département de psychologie de l'Université de Montréal vous avez reçu plusieurs distinctions. Première femme francophone à siéger au Conseil national de recherches du Canada, vous êtes aussi la première femme à avoir reçu une médaille de l'ACFAS, soit le prix Marcel-Vincent en 1986. Vous êtes membre de la Société royale du Canada, Officier de l'Ordre du Canada, fellow à vie de la Société canadienne de psychologie, Distinguished Fellow de l'International Society of infant Studies depuis 1990. Vous êtes également titulaire de trois doctorats honorifiques, Université d'Ottawa, Université Concordia et Université de Moncton et du Centre d’excellence pour le développement du jeune enfant en 2004. Vous êtes, récipiendaire du Prix Léon-Gérin en 1988 et de la médaille Innis-Gérin de la Société Royale en 1991. En 2013 l’ACFAS rebaptise, en utilisant désormais votre nom, son prix annuel en sciences sociales. Mentionnons enfin vous avez été membre du Conseil de l’Ordre national du Québec pendant 7 ans.

À tout ceci, il faut ajouter votre contribution à l’Université de Montréal en sus du rayonnement international que vos recherches ont apporté et de vos enseignements. Je parle ici de votre travail à l’interne de l’Université : sous-comité du développement académique, (2 ans) , comité de la recherche (5ans) , assemblée universitaire (8 ans) comité chargé d’étudier les relations entre les professeurs, les chercheurs et les étudiants, (2 ans) membre de l’exécutif (au moins 4 ans), comité des prix, bourses et autres distinctions (4 ans) et surtout membre du Conseil de l’Université (16 ans) où vous avez aidé notre institution à croître et où vous avez défendu avec conviction vos idées sur le rôle de l’Université dans la société et l’importance de sa mission.

Devenue émérite en 1991 vous êtes demeurée active en recherche comme dans la vie de l’institution, pendant de nombreuses années.

Aujourd’hui lorsqu’on regarde en rétrospective le chemin que vous avez parcouru, on peut affirmer oui, vous avez bel et bien servi à quelque chose. Effectivement votre apport est considérable. Vous nous avez appris beaucoup. D’abord, et c’est là je crois votre message central, l’être humain est à la fois intelligence et affectivité et que ces deux composantes doivent être prises en compte pour comprendre l’être humain, et l’aider à croître et à se joindre au monde qui l’entoure. Vous avez contribué au développement des connaissances entre autres en démontrant expérimentalement les points d'accord et de désaccord entre le courant freudien et celui de Piaget. Votre contri-bution au développement de la psychologie en tant que discipline scientifique est considérable. La promotion d’une approche scientifique avec des données a contribué au développement du département de psychologie et à son essor.

Vous nous avez aidés à mieux nous connaître et nous comprendre et de même à mieux connaître et comprendre nos enfants. Par ailleurs, vous avez contribué à détruire plusieurs mythes sur les enfants handicapée, notamment ceux nés victimes de la thalidomide. Vous avez été une pionnière en psychologie, et aussi pionnière dans l’ensemble de l’Université car vous avez ouvert plusieurs portes aux femmes et créé un espace pour elles en milieu universitaire qui comme on l’a illustré tout à l’heure avaient un incroyable rattrapage à faire. Vous leur avez du même coup servi de modèle et démontré qu’on peut parvenir à changer le monde. Effectivement notre monde a bien changé depuis que vous vous y êtes inscrite et les actions que vous avez menées ont contribué à l’avancement des connaissances et des pratiques et aidé à le rendre meilleur. Merci pour votre apport.

À nos yeux, Thérèse Gouin Décarie vous avez été une collègue exemplaire et au nom de l’Association des professeures et professeurs retraités de l’Université de Montréal, j’ai l’immense plaisir de vous remettre, en reconnaissance de votre carrière exceptionnelle, de votre contribution à l’Université de Montréal et de votre participation à notre association, le «Prix Jacques St-Pierre 2016». Toutes nos félicitations.

 

Gilles Rondeau
Président de l’APRUM,
le 6 juin 2016

 

 

 

 

Madame Thérèse Gouin Décarie adressant ses remerciements à l’APRUM et
aux personnes présentes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Élections au Régime de retraite de l’Université de Montréal (RRUM)

Notre collègue Robert Brunet a sollicité un nouveau mandat comme membre régulier représentant le personnel enseignant retraité lors de l’élection du RRUM tenue par scrutin postal entre le 16 mai et le 3 juin dernier. Fort de l’appui de l’APRUM il a été réélu haut la main. Nous en sommes très heureux et lui de même. Il nous a déclaré : «Comme membre du Comité de retraite je pourrai aussi continuer à servir comme membre du Comité de placement de la Caisse du RRUM pour les trois prochaines années».

Bravo pour cette victoire et un gros merci à Robert pour tout le travail accompli au bénéfice de ses collègues au cours des dernières années. Avec Robert Brunet et Yves Lépine siégeant tous deux au RRUM, les intérêts des professeurs retraités seront bien défendus. Merci à tous ceux et celles qui ont accordé leur appui à la candidature de Robert Brunet.

 

Photo de Robert Brunet,
représentant au Comité de retraite du RRUM

 

 

 

 

 

 


• Les envois par courrier électronique

 

Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l'APRUM par courrier électronique. Si ce n'est pas encore le cas pour vous et que vous voulez faire de même, communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message ou envoyez-nous un courriel à l'adresse suivante jean-robert@deromelyons.ca avec copie à : aprum@assoc.umontreal.ca

Jean-Robert Derome

 

 

Vous pouvez nous joindre à aprum@assoc.umontreal.ca ou en laissant un message au 514 343-7635

Vos coordonnées (adresse, téléphone, adresse courriel…) changent?
Dites-le à l'APRUM : (514) 343-7635 ou à aprum@assoc.umontreal.ca

 

Venez avec votre conjoint ou conjointe

Le Conseil de l’APRUM s’est prononcé en faveur d’ouvrir l’ensemble de ses activités aux conjoints et conjointes de ses membres. Ainsi nos portes sont dorénavant ouvertes à tous ceux et celles qui souhaitent participer en couple à nos conférences, repas et autres activités sociales. Bienvenue et au plaisir de vous compter parmi nous.


 

À l’honneur : Jean-Jacques Nattiez, faculté de musique

Notre collègue Jean-Jacques Nattiez de la Faculté de Musique a été promu de Chevalier à Officier de l’Ordre National du Québec lors de la remise des insignes 22 juin dernier. L’hommage qui lui a été à rendu cette occasion a été résumé comme suit.

Professeur émérite de l’Université de Montréal, où il a enseigné la musicologie et l’ethnomusicologie à partir de 1972, Jean-Jacques Nattiez est reconnu internationalement comme l’un des chefs de file de la sémiologie musicale. Après avoir été fait chevalier de l’Ordre national du Québec en 2001, il a publié des écrits sur la musique inuite ainsi que sur Wagner et Boulez, avec lequel il a, par ailleurs, dirigé la prestigieuse collection Mu-sique/passé/présent chez l’éditeur Christian Bourgois. Pendant la première moitié de la décennie 2000, il a assuré la direction éditoriale d’un collectif monumental en cinq volumes, devenu référence absolue : Musiques,- une encyclopédie pour le XXIe siècle.


 

À l’honneur : Serge Lusignan, spécialiste en études médiévales

Notre collègue Serge Lusignan mérite toutes nos félicitations pour la belle marque de reconnaissance reçue dans son domaine de spécialité, les études médiévales. Il peut à juste titre être fier que ses pairs aient choisi de l'honorer en organisant à Paris une journée consacrée expressément à son œuvre de chercheur. Préparée par le Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris, (LAMOP) la journée tenue le 18 mai dernier, a offert l’occasion de présenter et de discuter sous forme de dialogue des travaux de Serge Lusignan décrit comme l’historien médiéviste canadien le plus connu en France.
L’apport singulier de la contribution de Lusignan a été soulignée par quatre présentations–discussions de doctorantes et la participation de l’ensemble des chercheurs du laboratoire.

 

À l’honneur : Hélène Delisle, département de nutrition

Notre collègue Hélène Delisle, professeure émérite au département de nutrition de la faculté de médecine, est la récipiendaire 2016 du prix Nevin Scrimshaw. Ce prix lui est décerné pour sa contribution à la nutrition internationale et à la santé mondiale. Ce prix est offert par l’African Nutrition Society et lui sera remis en octobre lors de la 7e Conférence Africaine sur l’Épidémiologie de la Nutrition qui se tiendra cette année à Marrakech (Maroc) sous les auspices de la Société Marocaine de Nutrition. On a demandé à la récipiendaire du prix de prononcer lors de la remise, une conférence sur le thème « Quarante ans de recherche, formation et intervention en nutrition africaine ».

Le prix Nevin Scrimshaw a été institué en 2008 pour souligner l’apport d’un professeur dans le domaine de la nutrition et de la faim dans le monde. Le premier récipiendaire a été Nevin Srimshaw lui-même, professeur émérite de MIT, qui y a créé le Département de nutrition et de sciences des aliments, ainsi que le Programme de Nutrition Mondiale à l’Université des Nations Unie et responsable de la mise sur pied Programme sur la faim dans le monde à l’Université des Nations Unies. Le prix est décerné aux deux ans et Hélène Delisle en est la cinquième récipiendaire.

Une adresse plus précise.

Dans vos communications avec l’APRUM nous vous demandons d’utiliser autant que possible l’adresse de courrier électronique aprum@assoc.umontreal.ca ou pour la correspondance papier d’inscrire au long l’adresse suivante. En procédant ainsi votre message nous parviendra.

 


Vous payez par chèque? Pourquoi ne pas passer à la perception à la source?

À la suite d’une entente avec la Gestion des régimes de retraite le formulaire d’autorisation de paiement de la cotisation par retenues mensuelles ne nécessite plus d’y inscrire le numéro d’assurance sociale du professeur retraité. Seul le numéro matricule continue d’être requis.

Si vous voulez dorénavant vous acquitter de votre cotisation par prélèvement à la source soit un montant de 4,17 $ par mois à compter du 1er juin et régler le problème une fois pour toutes, nous vous incitons à vous rendre sur le site web de l’APRUM à www.aprum.umontreal.ca   
Vous trouverez sous la rubrique « La cotisation » le formulaire à remplir.

Plus simplement encore, envoyez-nous un message à cet effet à aprum@assoc.umontreal.ca ou laissez-nous un message téléphonique au (514) 343-7635.
Nous verrons à donner suite rapidement à votre demande.



NOTICES NÉCROLOGIQUES

Les notices nécrologiques sont des hommages réservés habituellement aux professeurs retraités qui ont fait carrière en totalité ou en grande partie à l’Université de Montréal. Exceptionnellement toutefois, un tel hommage pourra être publié lorsqu’il s’agit d’une personne ayant servi comme officier supérieur de l’Université et qui a apporté une contribution importante à l’institution et à ses professeurs. Nous vous demandons de collaborer avec nous en nous signalant le décès de professeur retraité de notre université. Suite à un concours de circonstances, la présente édition inclut un plus grand nombre de notices qu’à l’accoutumée. Nous avons choisi de publier maintenant toutes les notices qui étaient prêtes afin d’éviter leur report en septembre. Elle comprend aussi une notice, beaucoup plus longue que nos règles usuelles ne le permettent. Cette exception a été consentie pour la personne de Jacques St-Pierre et demeurera un cas d’espèce.




IN MEMORIAM «M. Jacques Bhérer, un enseignant hors-pair» 1935-2016

C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès subit, le 25 avril 2016, de monsieur Jacques Bhérer, ancien professeur à la Faculté de Médecine vétérinaire.

Né à Montréal en juin 1935, monsieur Bhérer poursuivit ses études avec assiduité. Après des études classiques au Collège Grasset, il obtint, en 1961, une licence ès sciences agricoles (L.S.A.) de l'Institut Agricole d'Oka et de l'Université de Montréal. En 1964, il compléta une maîtrise ès sciences (biologie) à l'Université Montréal.

De 1964 à 1969, il enseigna dans diverses institutions montréalaises dont le Collège Sainte-Marie, ancêtre de l' UQÀM.

En septembre 1969, monsieur Bhérer fut engagé comme professeur à la Faculté de Médecine vétérinaire et chargé de l'enseignement pratique et théorique de l'histologie. Il devait poursuivre son enseignement avec enthousiasme et compétence jusqu'à la date de sa retraite, soit le 1er juin 1997.

Jacques Bhérer était un pédagogue exceptionnel; ses cours étaient très prisés des étudiants. Il combinait l'envolée oratoire et le geste emphatique, soutenant sans cesse l'attention des étudiants. Généreux de son temps et de ses efforts, il pouvait expliquer et ré-expliquer sa matière sans se lasser, avec calme, humour et respect. Son dévouement à l'égard des étudiants allait au-delà du strict enseignement de sa matière. Il se préoccupait de leurs problèmes académiques ou même personnels, cherchant toujours à les aider ou à les conseiller efficacement.

C'est bien à juste titre que les étudiants lui octroyèrent le "Norden Distinguished Teacher Award" à deux occasions (1987 et 1994) ainsi que le "Prix du meilleur enseignant de première année" des étudiants de l' "Association canadienne des étudiants de première année" (1993).

Outre ses activités pédagogiques, Jacques Bhérer collaborait fréquemment et avec un plaisir évident aux activités de recherche de ses collègues, ceci avec le même dévouement, la même générosité et la même compétence qu'en enseignement. D'abord facile, humble et discret, il aimait parfois taquiner ses collègues avec de grands éclats de rire, rendant le travail de tous plus léger.

Nous nous souviendrons longtemps de Jacques Bhérer comme d'un homme agréable, compétent, apprécié et respecté de tous, généreux et passionné d'enseignement.

Jean Piérard,
pour l’Association des professeurs retraités de la faculté de médecine vétérinaire (APREs FMV)



Hommage au professeur Michel Coron

Le professeur Michel Coron est décédé le 27 juin 2016, à l’âge de 79 ans. Formé en psychologie et embauché par l’université en 1966 comme chargé d’enseignement, puis professeur du département d’Orientation scolaire de l’Institut de psychologie, il a toutefois passé l’essentiel de sa carrière à la Faculté des sciences de l’éducation.

De 1969 à 1997, il a notamment été professeur de didactique des disciplines des sciences humaines et sociales dans les programmes d’éducation préscolaire et d’enseignement primaire. Son expertise couvrait entre autres le domaine de la pédagogie non-directive. Il a été nommé membre du Conseil de la Faculté des sciences de l’Éducation en 1991.

Ses collègues et amis reconnaissaient en lui un passionné d’histoire, d’arts plastiques et de musique, notamment la musique classique et liturgique des 18e et 19e siècles.

 

Marc-André Éthier, Directeur
Département de didactique, Faculté des sciences de l'éducation

 

 

 

 

Adhésion à l’APRUM : campagne de recrutement

 

Merci de votre appartenance à l’APRUM. Votre association est en campagne de recrutement. Si vous connaissez un collègue retraité qui n’est pas membre de l’APRUM, vous pouvez l’inviter à se joindre à nous en lui remettant le formulaire d’adhésion ci-après. Nous donnerons suite à sa demande.

Formulaire d’adhésion à l’Association des professeurs retraités de l’Université de Montréal (APRUM)

Je demande par la présente mon adhésion à l’APRUM

Nom et prénom(s) ………………………………………………………………………………………………
Adresse à domicile ………………………………………………………………………………………………
                            ………………………………………………………………………………………………
Adresse internet ………………………………………………………………………………………………

Téléphone: ………………………………………………

Date de la prise de retraite ………………………………………………

Unité administrative (Faculté, école, département) ………………………………………………

Professeur ou professeure à l’UdeM depuis :………………………………………………

S’il y a lieu : fonctions administratives déjà exercées ……………………………………
………………………..……………………………………………………………………………………………………        

Signature : _____________________________________

Date : __________________

 

SVP faire parvenir à
APRUM, local E-608
Pavillon Roger-Gaudry
Université de Montréal
C.P. 6128, succ. centre-ville,
Montréal, (Qc), H3C 3J7

ou : aprum@assoc.umontreal.ca

Les informations personnelles transmises à l’APRUM demeurent strictement confidentielles et ne sont partagées avec aucun autre organisme.