Nouvelles Mars-Avril 2017


Nous sommes déjà arrivés en mars et la fin de l’année approche. Vous venez de recevoir les bulletins de mise en candidature pour les différents postes du conseil de l’APRUM. Il est important que notre association se renouvèle.

Nous avons besoin de nouveaux retraités qui sont prêts à prendre la relève de quelques membres actuels qui désirent diminuer leur activité.

Nous comptons sur eux pour amener de nouvelles idées et investir un peu de leur temps dans la gestion de l’association ou encore dans l’organisation d’activités actuelles ou nouvelles (publications, conférences, musées, spectacles et autres).

Si vous désirez discuter avec moi ou un membre de l’exécutif d’une implication plus active dans notre organisation, contactez-moi ou contactez un membre de l’exécutif qui pourra discuter avec vous des besoins de l’association.

Nous sommes aussi intéressés à entendre ce que vous pensez de l’organisation et des services que nous vous rendons déjà.

Vous pouvez me rejoindre à l’adresse suivante : yves.lepine@umontreal.ca

Sur un tout autre sujet, si la politique universitaire vous intéresse, l’Université a entrepris de mettre à jour sa charte, ce qui cause bien des remous. Si vous voulez savoir de quoi il s’agit, vous pouvez trouver les modifications proposées sur le site du secrétariat général :

http://www.umontreal.ca/gouvernance/Documents_communications.html

Yves Lépine,
président de l'APRUM

 

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Conférence-midi le 21 mars par Helena Urfer, directrice des Belles Soirées de l’Université de Montréal

 

LES BELLES SOIREES -
CARTE DE VISITE DE L’UDEM AUPRÈS DU GRAND PUBLIC


L’APRUM est fière d’annoncer que la personne invitée pour sa quatrième midi-conférence de l’année sera Helena Urfer. Helena Urfer dirige les Belles Soirées de l’Université de Montréal depuis 2009. Elle détient un master ès sciences politiques de l’Université de Lausanne (Suisse) et a aussi étudié en interprétation jazz. Avant son immigration au Canada, elle a dirigé la campagne fédérale suisse de prévention contre le VIH/sida puis occupé le poste de directrice des relations publiques internationales de la multinationale horlogère Swatch Ltd. L’Université de Montréal lui a offert sa première opportunité d’emploi au Canada comme conseillère en communication à la Faculté de médecine (santé publique) (2005-2009).

Les Belles Soirées représentent, depuis leur création 1978, un joyau de l’Université de Montréal. Alors que leur mission traditionnelle – ouvrir les portes du savoir au grand public, par des conférences et des voyages culturels – n’a pas changé, les Belles Soirées se sont dotées d’une stratégie de communication qui leur a donné un nouveau souffle. Chaque année plus de 20 000 curieux assistent à une conférence de vulgarisation en histoire, arts visuels, philosophie, œnologie...

L’avenir de ce programme autofinancé est plus que jamais prometteur. Découvrez la vision qui le guide et les coulisses de ce succès grandissant :

www.bellessoirees.umontreal.ca


 

L’APRUM vous invite donc à cette midi-conférence au restaurant « Les fillettes » 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 21 mars prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous ce jour-là. Le prix du repas est fixé entre 19$ et 25$ auquel il faut ajouter taxe et pourboire. Ce repas comprend une entrée (soupe ou salade), le choix parmi trois plats principaux et un dessert.

Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car « Les fillettes » veut connaître à l’avance le nombre de personnes présentes afin de bien planifier la préparation des repas. Le faire est facile.

Deux moyens fort simples sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.

Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent à la midi conférence du 21 mars. »
Nous vous demandons de nous faire connaître votre intention avant jeudi midi le 16 mars 2017.

Yves Lépine

Repas entre collègues le mardi 18 avril


L'APRUM convie ses membres à un repas entre collègues au restaurant «Les fillettes» 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 18 avril prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux et nombreuses à vous joindre à nous ce jour-là.

Nous vous demandons de nous prévenir de votre intention car «Les fillettes» veut connaître à l'avance le nombre de personnes qui participeront aux différentes activités de l'APRUM afin de bien planifier la préparation des repas.

Le faire est facile et deux moyens fort simples sont à votre disposition.

* Le premier est l'envoi d'un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca

* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l'APRUM. Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : «Je m'appelle XYZ ABC et je serai présent au repas entre collègues du 18 avril.»

Nous vous demandons de nous faire connaître votre intention avant jeudi midi le 13 avril.

 

Venez avec votre conjoint ou conjointe

Le Conseil de l’APRUM s’est prononcé en faveur d’ouvrir l’ensemble de ses activités aux conjoints et conjointes de ses membres. Ainsi nos portes sont dorénavant ouvertes à tous ceux et celles qui souhaitent participer en couple à nos conférences, repas et autres activités sociales. Bienvenue et au plaisir de vous compter parmi nous.

 

 

IMPORTANT : L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’APRUM AURA LIEU LE 24 MAI À 15H30
AU LOCAL M-415 DU PAVILLON ROGER GAUDRY.
EN CONSÉQUENCE, LE DÎNER DU 16 MAI EST ANNULÉ.

 


La rubrique «À l’honneur» des « Nouvelles de l’APRUM»

 

L’idée principale de la rubrique « À l’honneur » est de vous tenir informés des honneurs mérités par certains de nos collègues professeures et professeurs retraités à l’Université de Montréal.

Si vous avez connaissance d’une distinction accordée à un ou une de vos collègues et dont il importe de faire mention, si vous êtes vous-même objet d’un honneur n’hésitez pas à communiquer avec nous pour nous informer de cette excellente nouvelle. Nous allons faire état dans ces pages, de cet honneur qui échoit à un des nôtres.

Exceptionnellement toutefois, un tel honneur pourra aussi concerner une personne autre qu’un professeur lorsqu’il s’agit d’une personne ayant servi comme officier supérieur de l’Université et qui a apporté une contribution importante à l’institution et à ses professeurs.

SVP nous transmettre l’information à aprum@assoc.umontreal.ca ou à gilles.rondeau@umontreal.ca

Merci de votre précieuse collaboration.

Gilles Rondeau
Responsable de la rubrique «À l’honneur»
 

 

 

 

 

 

À L’Honneur: Léo G. Mathieu, professeur honoraire au département de microbiologie,
infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine

Mardi le 14 juin dernier avait lieu au Pavillon Roger-Gaudry de l’Université de Montréal la remise des diplômes décernés par la Faculté de médecine à ses étudiants de baccalauréat et de maîtrise en sciences fondamentales.

Parmi les distinctions accordées à cette occasion, la Faculté de médecine a décerné pour la première fois le «Prix Léo G. Mathieu». Ce prix est conféré à un étudiant ou une étudiante pour souligner son rendement académique excellent au cours des trois années d’études qui mènent au baccalauréat spécialisé en microbiologie et immunologie. La récipiendaire 2016 a été Julie Gingras. La Faculté de médecine de l’Université de Montréal a choisi de créer le «Prix Léo G. Mathieu» afin de souligner les services rendus par ce professeur au cours de sa carrière d’enseignant et de chercheur au département de microbiologie et immunologie (1965-1997). Il sera décerné annuellement à l’étudiant qui a obtenu la plus haute moyenne au cours de ses études de premier cycle.

On estime qu’au cours de sa carrière le professeur Mathieu a enseigné à plus de 15,000 étudiants de diverses facultés et départements: médecine, sciences infirmières, sciences biologiques, nutrition, optométrie tant au premier qu’au deuxième et au troisième cycle en microbiologie et immunologie.

Avec le docteur Sorin Sonea, il a été l’un des initiateurs de l’orientation microbiologie et immunologie qui n’existait pas encore au département. Il y a quelques années, grâce à la compétence, au dévouement et à l’excellente réputation de la relève professorale qui a succédé aux professeurs de la génération de M. Mathieu, l’orientation est devenue un programme de baccalauréat spécialisé.

M. Mathieu a été nommé professeur titulaire à l’âge de 39 ans en 1971. Il est l’auteur d’environ 80 publications scientifiques dans des revues avec jury d’évaluation. Plusieurs de ses publications ont été faites conjointement avec un collègue, le professeur Jacques de Repentigny, avec lequel il a formé une équipe de recherche durant une vingtaine d’années. En l’an 2000, il a publié en collaboration avec le professeur Sorin Sonea aux Presses de l’Université de Montréal, un livre scientifique (Prokaryotology. A Coherent View) portant sur l’évolution des bactéries et leur contribution essentielle à l’apparition et l’entretien de la vie sur terre.

M. Mathieu a siégé sur plusieurs comités universitaires, départementaux et facultaires. À sa retraite en 1997, il est devenu professeur honoraire de la Faculté de Médecine et quelques années plus tard membre émérite de l’American Society for Microbiology.

L’APRUM est fière qu’un de ses membres soit honoré de cette façon et que l’excellence de ce professeur devienne reconnue publiquement et associée à l’excellence académique dans son champ d’expertise.

 

Gilles Rondeau Responsable de la rubrique «À l’honneur»

 

 


NOTICES NÉCROLOGIQUES

Les notices nécrologiques sont des hommages réservés habituellement aux professeurs retraités qui ont fait carrière en totalité ou en grande partie à l’Université de Montréal. Exceptionnellement toutefois, un tel hommage pourra être publié lorsqu’il s’agit d’une personne ayant servi comme officier supérieur de l’Université et qui a apporté une contribution importante à l’institution et à ses professeurs. Nous vous demandons de collaborer avec nous en nous signalant le décès de professeure ou professeur retraité de notre université.




Hommage au professeur BERNARD MAMET

Le 19 décembre 2016 est décédé à Chinon (France) Bernard Mamet (1936-2016), Professeur et ancien Directeur (1985-1989) du Département de Géologie.

Né à Eterbeek en Belgique, il a complété une license en géologie à l’Université Libre de Bruxelles en 1957 et a pratiqué d’abord comme ingénieur géologue à l’Institut Français du Pétrole (1959). Une bourse de la Belgian American Educational Foundation lui permet d’obtenir un M. Sc à l’Université Berkeley en 1960, puis de compléter son Doctorat à l’Université de Genève en 1962. Il s’était joint à l’Université de Montréal en 1965, où il a fait carrière pendant plus de trente ans. Après la fermeture du programme de géologie, il a à nouveau rejoint l’ULB où il a poursuivi jusqu’à peu de temps avant son décès ses recherches en paléontologie.

Paléontologue de renommée internationale, il s’est d’abord fait connaître comme un spécialiste des archives fossiles fournies par les foraminifères, puis plus tard, des algues calcaires du Paléozoïque supérieur, et enfin, par l’étude de bactéries responsables de la production de carbonates et qui n’ont pu être mises en évidence que par l’avènement du microscope à balayage.

Le professeur Mamet possédait une collection de 35 000 fiches couvrant toutes les algues et tous les petits foraminifères du Carbonifère et du Permien de partout dans le monde. Il est à l’origine d’un système mondial de biozonation à petits foraminifères (Mamet zones). Il a créé près de 60 genres nouveaux de la flore alguaire ancienne. Il a siégé à la Commission Internationale de Stratigraphie du Carbonifère durant de nombreuses années. Il est l’auteur de près de 300 publications scientifiques.

Populaire auprès des étudiants, d’une immense érudition et excellent pédagogue, il a inspiré plusieurs étudiants gradués. Avec ses collègues, feu les professeurs Hans Hofmann et Pierre Lespérance, il complétait un trio de chercheurs qui a fait de l’Université de Montréal pendant de longues année un point chaud de la paléontologie au Canada.


Michel A. Bouchard, 2017



Hommage au professeur GUSTAVE DENIS

Le décès de M. Gustave Denis est survenu le 15 avril 2016, à l’âge de 85 ans. M. Denis a exercé la néphrologie à l’Hôpital Sacré-Cœur.

D’abord nommé professeur assistant au Département de physiologie (actuellement Département de physiologie moléculaire et intégrative) en 1967, il fut nommé professeur agrégé en 1970 et ce, jusqu’en 1997, moment où il a pris sa retraite. Il s’intéressait alors au transport du glucose au niveau rénal en situation de diabète.

Il fut l’un des membres fondateurs du Groupe de recherche en transport membranaire (aujourd’hui Groupe d’étude des protéines membranaires) avec ses collègues et amis Richard Béliveau, Michel Bergeron, Alfred Berteloot, Yvan Boulanger, Jean Cardinal, Philippe Crine, Michèle Gagnan-Brunette, André Gougoux, Raynald Laprade, Christiane Malo, Jacques Paiement, Guy Roy, Rémy Sauvé et Patrick Vinay.

Il a intégré à ses projets de recherche, le premier, la technique de culture cellulaire qu’il a enseignée à ses jeunes collègues. Cette technique fut par la suite le fondement essentiel de nombreux projets de recherche de ce groupe de chercheurs. Néphrologue passionné par l’enseignement, il distillait ses connaissances et son savoir avec entrain et bonne humeur. Ses collègues et amis se rappelleront son rire contagieux et les nombreux échanges animés.


La Direction de la Faculté de médecine


 

Hommage au professeur LOUIS LAPIERRE

C’est avec regret que nous vous informons du décès de Monsieur Louis Lapierre, survenu le 14 novembre 2016, à l’âge de 85 ans.

M. Lapierre fut professeur agrégé de clinique au Département de médecine de la faculté de 1971 à 1996 puis professeur agrégé de clinique jusqu’en 1998. Néphrologue dévoué et apprécié à l’Hôpital Notre-Dame, il s’est d’abord consacré à l’enseignement où il communiquait ses connaissances avec passion. Ses étudiants internes et résidents se rappellent surtout de « sa très grande patience dans son enseignement ».

Il s’est ensuite orienté vers des tâches administratives où il fut chef du Département de médecine hospitalier pendant 12 ans. Il y a fait preuve d’un grand dévouement et se montrait très attaché à « son » hôpital. Ses qualités de chef de département et de chef de file y furent beaucoup appréciées.

Tous ceux qui l’ont côtoyé se souviendront de son grand cœur, de son professionnalisme, de son amour de la médecine, de la musique et des voyages, de son côté épicurien et surtout de sa grande générosité.


La Direction de la Faculté de médecine


 

Hommage à la professeure LIDIA MARIA GOWOR ADAMKIEWICZ

 

C’est avec un profond respect que nous vous informons du décès de Madame Lidia Maria Gowor Adamkiewicz, survenu le 16 novembre 2016, à l’âge de 98 ans.

Mme Gowor Adamkiewicz fut professeure agrégée de clinique au Département de médecine de la faculté de 1970 à 2000. Elle a été médecin interniste à l’Hôtel Dieu de Montréal. Son époux, feu Vincent Witold Adamkiewicz, a également fait carrière à l’Université de Montréal où il fut professeur titulaire au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de 1967 à 1996.

Malgré la charge clinique très lourde de Dre Gowor Adamkiewicz, son dévouement et son intérêt pour ses patients l’ont conduite à faire davantage pour eux. Elle s’est ainsi associée à l’Institut de Recherche Clinique de Montréal, sous la direction du Dr Jacques Genest, pour suivre ses patients à la clinique d’hypertension.

On se rappelle d’elle comme une personne dévouée et fort appréciée de ses collègues et de ses patients. Son expérience en recherche clinique, sa pratique intègre et éthique et sa grande culture lui ont rapidement valu d’être nommée, en 1974, au premier comité d’éthique de l’Institut de recherches cliniques de Montréal, le premier du genre au Canada. À titre de membre fondateur, elle y a joué un rôle très important.

C’est donc une femme pionnière de grande valeur qui s’éteint et en qui nous sommes très reconnaissants.



La Direction de la Faculté de médecine


 

Hommage au professeur SORIN SONEA

 

Le 8 janvier 2017 survenait le décès du Dr Sorin Sonea, professeur émérite et grand pionnier de l’enseignement et de la recherche en microbiologie à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.

Le Dr Sonea est né à Cluj, en Roumanie. Il a obtenu son doctorat en médecine de l’Université de Bucarest en 1944, et compléta sa formation à l’Université de Paris et à l’Institut Pasteur. Invité par le Dr Armand Frappier, il se joignit à l’Institut de microbiologie et d’hygiène de l’Université de Montréal en 1950. En 1964, Dr Sonea devint le premier directeur du Département de microbiologie et immunologie de la Faculté de médecine suite au déménagement de l’Institut de microbiologie et d’hygiène (devenu plus tard l’Institut Armand-Frappier) vers Laval-des-Rapides. Il a cumulé quatre mandats consécutifs à ce titre, cédant sa place à la fin des années 70. Durant ce temps, il pilotera le démarrage de l’orientation microbiologie et immunologie du programme de sciences biologiques de l’Université de Montréal. Il mettra aussi sur pied le premier programme postdoctoral de microbiologie médicale au Québec et au Canada. Les recherches du Dr Sonea porteront sur les échanges génétiques entre les bactéries, et il présentera avec ses collègues une théorie aussi audacieuse que clairvoyante voulant que les différentes espèces de procaryotes ne représentent en fait qu’un immense super-organisme planétaire. Auteur de plus d’une centaine d’articles publiés dans des revues scientifiques réputées, Dr Sonea a obtenu en 1978 le Prix de la Société canadienne des microbiologistes pour ses contributions exceptionnelles à la microbiologie, la Médaille Armand-Frappier pour l’ensemble de son œuvre (1985), et a reçu un doctorat honorifique de l’Université du Québec (1989).

Voici quelques commentaires recueillis auprès de collègues qui l’ont côtoyé au cours de sa carrière de plus de 40 ans à l’Université de Montréal.

« Le Dr Sonea est devenu avec les années une autorité connue et respectée à l’échelle internationale dans le domaine des échanges de matériel génétique (horizontal gene tranfer) chez les bactéries impliquant, entre autres, les bactériophages, les plasmides et le phénomène de transformation. En 1980, le Dr Sonea et moi avons publié aux Presses de l’Université de Montréal un livre intitulé « Prokariotology. A Coherent View », dans lequel nous discutions des divers types d’échange chez les prokaryotes et du réseau de communication (e.g. transfert de la résistance aux antibiotiques) qui existe entre les diverses espèces bactériennes. Le Dr Sonea a joué un rôle capital dans le développement du département, et dans son rayonnement au Québec et à l’étranger »
(Dr Léo G. Mathieu, Ph.D., professeur retraité, qui a été engagé par Dr Sonea à titre de professeur adjoint en 1965).

« Docteur Sonea avait été dépisté comme scientifique de calibre international par le docteur Armand Frappier lors de rencontres qui eurent lieu à l’Institut Pasteur de Paris. Parmi ses grandes réalisations, je mentionnerai qu’après son arrivée, la microbiologie moléculaire a fait son entrée au département et à l’Université de Montréal. Il fut aussi l’initiateur du grand projet de baccalauréat en microbiologie en créant l’orientation de la microbiologie et immunologie au sein du baccalauréat en Sciences Biologiques. Il intégra aussi au département la participation du secteur hospitalier, tant au niveau de l’enseignement de la microbiologie médicale dans les divers laboratoires hospitaliers que de la recherche fondamentale au sein des centres de recherche créés dans les hôpitaux affiliés » (Dr Serge Montplaisir, M.D., FRCP(C), professeur titulaire au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie).

« J’ai eu la grande chance de côtoyer Sorin de près pendant un demi-siècle. Il m’a profondément influencé, de par ses vastes connaissances (dépassant largement les sciences et la médecine) et sa passion pour la culture et la vie intellectuelle. Il a été de la race des pionniers d’après-guerre au Québec, cette période où il y avait un retard énorme, entre autres en matière d’éducation, et où tout était à faire et à bâtir. C’était la Révolution Tranquille, période uniquement fertile. Le fait que Sorin était M.D. a certainement contribué au développement du volet médical du département. Sorin, dans mes nombreuses conversations avec lui, n’a jamais cessé de dire à quel point il est primordial, dans un contexte académique universitaire, de favoriser l’enrichissement mutuel entre les sciences fondamentales et cliniques »
(Dr Louis De Repentigny, M.D., FRCP(C), professeur titulaire au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie).

L’héritage du Dr Sonea est encore bien présent à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Nous sommes fiers de poursuivre notre route vers l’excellence et la découverte en suivant son exemple et ses traces, qui ne s’effaceront pas.

 

Hugo Soudeyns Professeur titulaire, Directeur du Département de microbiologie, infectiologie et immunologie Faculté de médecine

 


 

Hommage au professeur JEAN-LOUIS D’ARAGON

 

Le père Jean-Louis D’Aragon s.j., professeur honoraire de la Faculté de théologie et de sciences des religions (FTSR), est décédé à Richelieu le 28 décembre 2016 à l’âge de 96 ans. Ses funérailles ont été célébrées le 4 janvier 2017 à l’église du Gésù, où il a résidé pendant plusieurs années.

Né à Montréal, en 1920, Jean-Louis D’Aragon a fait ses études secondaires et collégiales au Collège Sainte-Marie avant d’entrer dans la Compagnie de Jésus en 1938. Après son cours en théologie et son ordination (1949), le père D’Aragon s’est spécialisé en exégèse du Nouveau Testament à l’Institut biblique de Rome (1951-1955). De retour à Montréal, il a enseigné au Scolasticat de sa communauté de 1955 à 1967.

Jean-Louis D’Aragon s’est joint au corps professoral de la Faculté de théologie de l’Université de Montréal lors de l’aménagement de Faculté sur le campus et de l’intégration de professeurs et d’étudiants provenant de diverses institutions religieuses de la région (1967). Engagé au rang de professeur titulaire (28 août 1967), il y enseigna l’interprétation de la Bible, particulièrement des écrits johanniques. Il était apprécié pour l’érudition, la rigueur et la clarté de ses exposés. On lui doit le commentaire de l’Apocalypse dans la première édition du Jerome Biblical Commentary (1968). Fruit de plusieurs années d’enseignement et de recherche, son cours télévisé sur l’Évangile de Jean, « La lumière de la vie » (1990) connut un franc succès.

Il fut membre du Conseil de la Faculté de1967 à 1973, puis doyen de 1973 à 1977 et, à ce titre, membre d’office de l’Assemblée universitaire. Il fut également membre du Comité du code de déontologie sur les rapports entre les membres de la communauté universitaire et les corps policiers (1978). Il passa à demi temps le 1er juin 1985 et prit sa retraite en 1990.

Tout en poursuivant ses activités académiques, le père D’Aragon s’impliqua dans de nombreux organismes où il continua de se dévouer ensuite pendant une vingtaine d’années. Il fut notamment directeur du Centre justice et foi, animateur spirituel auprès du mouvement des Cursillos, membre du Conseil du Centre canadien d’œcuménisme et collaborateur à l’église du Gesù, au Centre biblique du diocèse de Montréal, à la Société catholique de la bible et à la Société biblique canadienne. Il fut l’un des maîtres d’œuvres de La Bible expliquée, une traduction œcuménique annotée publiée par la Société biblique canadienne et par la Société biblique française (2004).

Jean-Louis D’Aragon laisse le souvenir d’un bibliste et d’un professeur affable et discret, doté d’une vaste culture et d’une grande sagesse. Il a mis toute sa carrière au service de l’intelligence des sources bibliques du christianisme, dans le respect du cheminement de chaque personne rencontrée. Nous offrons nos plus sincères condoléances à ses confrères jésuites et à ses proches.

Jean Duhaime,
professeur émérite,
Faculté de théologie et de sciences des religions


 

Hommage au professeur PIERRE DEMERS

 

Marquée par les évènements du 20e siècle, la vie de Pierre Demers est étroitement liée à l’Université de Montréal. Né en 1914, aux premiers jours de la Première Guerre mondiale, il obtient une licence en physique de l’UdeM en 1935 et une autre en sciences mathématiques en 1936. La même année, il obtient également une maîtrise en chimie, toujours à l’Université de Montréal.

Pierre Demers part pour la France en 1938 afin d’étudier à l’École normale supérieure. C’est ainsi qu’il entre au laboratoire de synthèse atomique du Collège de France en 1939 et qu’il étudie sous la direction de Frédéric Joliot-Curie. Mais la Deuxième Guerre mondiale éclate et l’arrivée des Allemands l’oblige à revenir au Québec en 1940.

De retour à Montréal, M. Demers est employé par le laboratoire de recherche et de développement de la Canadian Industries Limited et travaille à son insu sur le projet Manhattan, nom de code du projet où fut mise au point la bombe atomique.

Il a été le président fondateur de la Ligue internationale des scientifiques pour l’utilisation de la langue française. Son engagement a permis la mise sur pied du comité francophone qui a recommandé la présentation typographique française de la nomenclature organique au sein de l’Union internationale de chimie pure et appliquée, dont il a été le vice-président.

De 1947 à 1980, il enseigne la physique à des milliers d’étudiants de l’Université de Montréal aux trois cycles. Très engagé dans son milieu, il assiste, de 1933 à 2014, à la totalité des congrès de l’Association francophone pour le savoir – Acfas, dont il est membre émérite depuis 2012.

Pierre Demers s’est passionné tout au long de sa vie pour la botanique, discipline à laquelle il a été initié par le frère Marie-Victorin. En outre, il a publié deux recueils de poésie et réalisé plusieurs tableaux, sculptures et installations artistiques. Il a reçu de nombreux prix et distinctions soulignant son engagement dans les sciences et la défense de la langue française.

Il a consacré les dernières années de sa vie à l’usage de la langue française dans la recherche universitaire, et en particulier dans le domaine scientifique.

Ceux et celles qui l’ont côtoyé à l’Université de Montréal et à l’Hôpital se souviendront d’un collègue érudit, compétent et profondément humain.

Pierre Demers est décédé le 29 janvier à l’âge de 102 ans.

Notice de l’Université de Montréal


 

Hommage au professeur JOHN G. DUDLEY

 

C’est avec regret que nous vous faisons part du décès du Dr John G. Dudley (1936-2017), professeur retraité à l’École d’orthophonie et d’audiologie, survenu le 15 février 2017, à l’âge de 80 ans. Il laisse dans le deuil son épouse Rita Marlene, ses enfants Dean David, Lynnae Marie, Cynthia Rita, Shanna Jeanne et Yvonne Rae, ainsi que ses 13 petits-enfants et ses 2 arrière-petits-enfants.

Le Dr Dudley a fait ses études de maîtrise à Washington State University en Ohio et a terminé son doctorat en Neurolinguistique (spécialisé dans l’aphasie et la dysphasie) à l’Université McGill à Montréal. Professeur agrégé à l’École d’orthophonie et d’audiologie de l’Université de Montréal, M. Dudley a été une figure marquante du programme d’orthophonie jusqu’à sa retraite en 1996.

Le Dr Dudley est cofondateur de l’Association québécoise pour les enfants atteints d’audimutité (aujourd’hui l’Association québécoise de la dysphasie). Il est coauteur des Tests de langage Dudley/Delage (1980), fruit de plusieurs années de recherches dans le but d’élaborer une batterie de tests adaptée aux besoins de la population enfantine québécoise et conçue dans une perspective de dépistage. Il a également écrit, toujours en collaboration avec la journaliste médicale Jocelyne Delage, les livres de référence Le langage en suspens (1990) et Le langage apprivoisé (1994). En 1998, il s’associait à Elsa C. Chan, orthophoniste au Centre de réadaptation Marie-Enfant du CHU Sainte-Justine, pour concevoir les Tests métaphonologiques Chan/Dudley, destinés à mesurer diverses habiletés métaphonologiques utilisées dans des tâches d’analyse de mots.

Le Dr Dudley était un homme chaleureux. Grand amoureux de la nature, il a profité d’une retraite bien méritée en plein cœur de la forêt d’érable québécoise. Plusieurs se rappellent l’excellent sirop d’érable dont il faisait profiter ses collègues de l’École.

Natacha Trudeau
Professeure agrégée
Directrice par intérim
École d’orthophonie et d’audiologie
Université de Montréal


 

Hommage au professeur MICHEL VANASSE

 

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès du Professeur Michel Vanasse survenu le 22 février 2017, à l’âge de 71 ans. Le Dr Vanasse était professeur titulaire au Département de neurosciences avec affiliation secondaire au Département de pédiatrie de l’Université de Montréal. Il a été membre du service de neuro-pédiatrie du CHU Sainte-Justine depuis 1977 et venait de prendre sa retraite en juin 2016.

Après avoir fait sa formation en neurologie adulte, il a choisi la neurologie pédiatrique et s’est particulièrement intéressé aux maladies neuromusculaires, tant sur les plans cliniques que ceux de la recherche et des traitements expérimentaux. Dès 1979, il a collaboré à la création de la clinique des maladies neuromusculaires pédiatriques du CHU Sainte Justine, un modèle de clinique interdisciplinaire qui a inspiré de nombreux hôpitaux en Amérique du Nord et en Europe.

La carrière du Dr Vanasse a été marquée par une productivité scientifique importante puisqu’il a contribué ou écrit une centaine d’articles, 26 livres ou chapitres de livres, a obtenu 38 subventions de recherche et a dirigé 10 étudiants à la maitrise ou au doctorat.

Le Dr Vanasse, de par ses qualités pédagogiques et son expertise exceptionnelles, a contribué à la formation de nombreuses générations de médecins spécialistes, pédiatres, généticiens, physiatres, psychiatres, neurologues adultes et neuro-pédiatres, qui tous se souviendront de lui comme d’un grand mentor, appréciant sa gentillesse, sa patience, son écoute, son sens clinique et ses connaissances, qu’il s’est fait un devoir de garder à date jusqu’à sa retraite.

C’est une perte énorme et qui survient trop tôt pour les membres des départements de neurosciences et de pédiatrie de l’Université de Montréal.

Nous perdons un collègue et un ami.

Jean-Yves Frappier, M.D.
Directeur du Département de pédiatrie


 

Hommage au professeur GUY GERMAIN

 

Le Docteur Guy Germain, rhumatologue à l’Hôpital Notre-Dame du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) est décédé le 24 décembre 2016, à l’âge de 91 ans. Avec lui s’est éteint l’un des pères fondateurs de la rhumatologie au Québec et au Canada.

Nommé professeur agrégé PTG à la Faculté de médecine en 1968, le Dr Germain a été chef du service de rhumatologie de l’Hôpital Notre-Dame et directeur de l’Unité des maladies rhumatismales. Le Dr Germain a eu un rôle majeur et déterminant dans la fondation et la reconnaissance de la rhumatologie en tant que spécialité médicale au Québec. Avec ses collègues André Lussier à l’Université de Sherbrooke et les Drs Roger Demers, De Guise-Vaillancourt et Jacques Durivage à l’Hôtel-Dieu de Montréal (décédés), ainsi qu’avec le Dr Claude Blondin à l’Hôpital Saint-Luc, et ses collègues Jacques Gascon et Alain Prat à l’Hôpital Notre-Dame, le Dr Germain a établi les bases d’excellence de la rhumatologie universitaire, qui allaient permettre aux générations suivantes de rhumatologues d’être formées et de faire rayonner le Canada français, l’Université de Montréal, l’Hôpital Notre-Dame et le CHUM à travers le monde.

Les mérites professionnels du Dr Germain ont été reconnus à de nombreuses reprises. Soulignons notamment que la Conférence laurentienne de rhumatologie lui avait attribué en 1995 le Prix Marie-Thérèse Fortin, en reconnaissance de ses qualités professionnelles et humaines au soin des malades. La salle Guy Germain au 4e étage du Pavillon Mailloux de l’Hôpital Notre-Dame, en perpétue le souvenir.

Même si le Dr Germain n’était pas chercheur lui-même, il avait bien compris que, sans recherche, la rhumatologie au Canada français ne rayonnerait pas au-delà de nos frontières. «Every patient is a paper», nous a t-il répété inlassablement: chaque malade est un sujet de recherche potentiel. Le Dr Germain a facilité le recrutement de plusieurs collègues chercheurs (dont le soussigné). La Chaire en arthrose et la Chaire en sclérodermie, dont le Dr Germain était extrêmement fier, assureront la relève et la pérennité de la recherche en rhumatologie à l’Université de Montréal.

Le Dr Germain était un médecin clinicien hors pair, avec une expérience exceptionnelle, dont ont profité d’innombrables malades, plusieurs dizaines de résidents en rhumatologie et de nombreux résidents d’autres spécialités. À ces derniers, il a appris l’importance de l’écoute et le respect du malade, la douceur et l’élégance lors de l’examen physique, et il a été pour tous un modèle de rôle. Guy Germain a ainsi été un magister; chef, commandant, gardien, enseignant, maître, conseiller, guide et mentor, tout à la fois. Généreux de son temps et de sa personne avec ses malades, auxquels il a offert un niveau de service et de dévouement exceptionnels, plusieurs malades ont témoigné qu’il était pour eux un deuxième père, et qu’ils les avaient aidés non seulement au niveau médical mais aussi à titre personnel.

Jean-Luc Senécal, MD
Professeur titulaire PTG
Faculté de médecine
Membre du service de rhumatologie du CHUM



 

 

 

 

 

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