NOUVELLES D'OCTOBRE 2011


Lettre du président

La santé de Jacques St-Pierre

Bonnes nouvelles. Il est de retour à la maison et il a même été question qu'il soit avec nous lors du prochain dîner du 18 octobre au Paris Beurre.


Campagne de recrutement à l'APRUM

Évidemment, la retraite à l'UdeM n'est pas un « atelier fermé », et le travail que nous faisons pour les professeurs retraités profite à tous, membres ou non de l'APRUM. Fonds de retraite, assurance-santé, meilleur accès aux services de l'UdeM, suppression des irritants au moment de la prise de retraite? autant de « dossiers » sur lesquels nous travaillons dans l'intérêt de tous. Et la cotisation ne coûte que 40 $ par année?

Je vous ai déjà expliqué que si les collègues ne nous répondent pas dès le moment de la prise de retraite, il nous était impossible d'entrer en contact avec eux. Pour toujours. Cette difficulté a été surmontée (dans le respect de votre vie privée) grâce à la collaboration de la vice-rectrice Anne-Marie Boisvert et du directeur des ressources humaines, monsieur Elvio Buono . Merci.

Mais il n'y a pas de meilleurs « agents de recrutement » que vous, chers membres de l'APRUM. Un bon mot à votre cher collègue trop absorbé par les plaisirs de la retraite devrait nous aider à réussir cette campagne de recrutement.

 

Un nouveau campus à Ville de Laval

Il faut se rendre à l'évidence; le centre de Montréal se déplace et le Pavillon Roger-Gaudry n'est plus le centre de notre monde universitaire. Tant pis pour l'étalement urbain et ses conséquences néfastes pour l'environnement et les 19 arrondissements! Déjà dans les années 90, l'UdeM avait ouvert un mini-campus à Longueuil (j'étais doyen de la FEP à l'époque). Cette fois-ci, l'implantation a pris encore plus d'ampleur; l'offre de cours est déjà importante et il faut en féliciter l'UdeM.

La prochaine étape de l'enseignement à distance est sans doute l'offre de cours par Internet. Des projets pilote de grande envergure sont déjà en marche. Toute une révolution! Et j'imagine que l'UdeM s'y prépare déjà.


 

Décès de Maryvonne Kendergi et de Pierre Dansereau.

 

Nous venons tout juste d'apprendre la mort de deux de nos collègues : Maryvonne Kendergi, l'une des fondatrices de l'APRUM, et Pierre Dansereau. Deux grands esprits, deux pionniers qui ont transformé notre façon de voir les choses.

Nous ne voulions pas laisser passer leur décès sans marquer le coup, mais la date de tombée de l'envoi d'octobre nous force à repousser notre hommage plus élaboré au mois prochain. D'ici là, voici quelques mots rédigés sous le coup du chagrin que nous cause le départ de deux collègues admirés et admirables et dont le départ a été amplement souligné dans les médias.

Voici ce qu'écrit Marie-Thérèse Lefebvre membre de notre Conseil et collègue de madame Kendergi à la faculté de musique :

« Éloignée des formules académiques, Maryvonne a toujours favorisé l'échange, la rencontre vers l'autre et l'engagement des apprentis musicologues que nous étions dans la diffusion de la musique de notre temps. L'écoute des ?uvres et le dialogue avec les compositeurs et compositrices étaient au centre de son enseignement. Ses innombrables entrevues ont permis au public québécois de découvrir la richesse de la création d'ici et d'ailleurs. Maryvonne rejoint désormais les bâtisseurs de l'histoire culturelle du Québec ».

Dans les années 50-60, Radio-Canada s'était donné pour mission de faciliter l'apprivoisement de la musique contemporaine auprès d'un public plutôt réticent ; je faisais partie de ces fidèles à l'époque. En collaboration avec Serge Garant, Maryvonne nous introduisait dans ce monde tout à fait inconnu, austère et rébarbatif. Je me souviens de ses interviews avec les plus grands noms de la musique ; Stockhausen, Boulez, Messian, Menuhin, Papineau-Couture... Un vrai feu d'artifice. Le coffre au trésor ! Et quelle voix ! Et quelle humilité ! Et quel panache ! Inoubliable. Merci Maryvonne.


Pierre Dansereau était un homme fascinant. Là aussi, du panache, une intelligence exceptionnelle, le sens des formules et des rapprochements qui coupent le souffle, un humour et un amour de la vie sans pareils. Nous en reparlerons plus en détails le mois prochain.


 

La res publica se porte plutôt mal

Je ne suis certainement pas le seul à me sentir trahi dans toute cette affaire qui afflige Montréal et le Québec, où l'intégrité de nos institutions est mise à mal. Plutôt troublant de voir renaître sous nos yeux ce que nous croyions avoir laissé derrière nous : un état faible et discrédité, submergé par des intérêts particuliers au détriment de la majorité! Des « serviteurs de l'État » complices ou impuissants. Des centaines de millions de dollars dont nous avons besoin? pour nos universités, entre autres, qui nourrissent plutôt un monde parallèle qui travaille « ouvertement » à la destruction de ce que « nous » avons fièrement construit depuis la mort de Duplessis.

Les membres actuels de l'APRUM font partie du groupe d'intellectuels et d'universitaires qui a été au c?ur des progrès réalisés depuis les années 50 : un État moteur de l'aventure collective, une richesse collective qui nous sorte de la misère et de l'ignorance, une fonction publique et des syndicats dynamiques, un système d'éducation et de santé de grande qualité et accessibles, des grandes universités, des préoccupations environnementales, une culture, de l'audace, une fierté?

Peut-être avons-nous été trop naïfs de ne pas prévoir que des petits et des grands futés se glisseraient dans les interstices de ce que nous étions en train de créer pour détourner à leur profit personnel une partie de l'immense effort collectif et individuel. Peut-être aurions-nous dû prévoir des mécanismes pour nous mettre à l'abri de ces avatars et de ces saboteurs.

Je vous avoue que j'ai la nostalgie (eh oui !) de l'époque où les universités et les universitaires étaient au c?ur de la bataille et de ce grand ?uvre. Par leur réflexion, bien sûr, et ils y sont toujours et encore, mais aussi et surtout par leur engagement dans l'action. Vous savez de qui je parle, vous faisiez vous-même partie du groupe, vous les avez fréquentés, ils étaient vos amis.

Mon propos est aussi et surtout de vous proposer de reprendre le collier. Il faut bien commencer quelque part; il est nécessaire de mobiliser ce qu'il y a de meilleur dans toutes les générations qui nous entourent afin de répondre (disons de tenter de répondre) au désarroi intellectuel et éthique dont nous souffrons actuellement et qui est en train de démolir ce à quoi nous avons travaillé si fort. Une autre campagne de recrutement et de mobilisation?

Inutile de dire que ces propos me sont propres et n'engagent ni l'APRUM, ni l'UdeM, ni mes amis du Conseil de l'APRUM.

Jacques Boucher

 


Première causerie-midi de l'APRUM le mardi le 18 octobre

 

Chers collègues,

Je vous rappelle que vous êtes cordialement invités à participer à la première causerie-midi de l'APRUM qui se tiendra à midi le mardi le 18 octobre 2011 au restaurant «Le Paris Beurre» 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont). Le thème traité sera « Les priorités de l'APRUM pour 2011-2012». Le président Jacques Boucher et les membres du Conseil y présenteront les orientations, projets et activités de l'APRUM pour 2011-2012 et discuteront de ceux-ci avec les membres présents.

Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car Le Paris Beurre veut connaître à l'avance le nombre de personnes qui participeront aux différentes activités de l'APRUM afin de bien planifier la préparation des repas.

Réserver est facile et deux moyens forts simples de le faire sont à votre disposition .

Le premier est l'envoi d' un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca.
Le second est de laisser un message au 514 343-7635 , la boîte vocale de l'APRUM.

Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : «Je m'appelle XYZ ABC et je serai présent à la causerie-midi du 18 octobre ». Vous avez jusqu'à jeudi midi le 13 octobre pour faire votre réservation.

Merci.

Gilles Rondeau, Secrétaire de l'APRUM


L'APRUM a besoin de vos suggestions de thèmes ou de conférenciers

 

Chers collègues,

Tel qu'expliqué, dans la «Lettre du président» de septembre et celle d'aujourd'hui, l'APRUM désire organiser à quatre reprises cette année des causeries midi sur des sujets d'intérêt pour ses membres. Les thèmes des deux premières causeries midi ont été choisis cet été par le Conseil de l'Association parce que le temps pressait et que ces questions avaient déjà fait l'objet d'une marque d'intérêt chez plusieurs de nos membres.

Or nous avons besoin des idées de nos membres pour le choix des causeries midi de février et avril 2012 et possiblement pour celles de 2012-2013 si la formule plaît aux professeurs et professeures retraités. Dans un premier temps, soit aujourd'hui, nous vous demandons des suggestions de thèmes ou de conférenciers. Le mois prochain nous vous demanderons d'exprimer vos préférences parmi toute la liste des suggestions existantes et celles formulées suite au présent appel.

Bien sûr les moyens de l'Association sont modestes et il ne nous est pas possible de défrayer davantage que les dépenses de repas et de stationnement des conférencières ou conférenciers. Aucun cachet ne leur sera versé et leur travail sera donc de nature bénévole.

Voici une série de thèmes et de conférenciers possibles qui ont déjà été proposés par l'un ou l'autre membre du Conseil.

Charles Leblanc L'Asie du Sud-Est
Hubert Reeves (physique) L'astrophysique
Normand Mousseau (physique) Les gaz de schiste et l'environnement
Isabelle Peretz (psycho) L'amusie
Directeurs de service UdeM Les services auxquels les retraités ont droit : DGTIC, bibliothèques, CEPSUM et autres
M.D. ou prof. de médecine La maladie d'Alzheimer : risques, symptômes etc.
Profs retraités Expérience d'apprentissage d'un instrument ou de participation à un ch?ur
Sabourin, Granger, Rondeau Récit d'un naufrage dans les Bermudes
Kinésiologue L'activité physique et la santé après 65 ans
Chirurgien Les nouveaux développements en chirurgie cardiaque
DRH UdeM Le Régime des rentes de l'UdeM

Cette liste est loin d'être exhaustive et peut être enrichie par vos suggestions.

Pouvez-vous indiquer quels autres conférenciers ou thèmes vous apparaissent les plus susceptibles d'attirer les professeurs et professeures retraités à participer à un midi causerie?

Communiquez-nous vos suggestions en envoyant un courrier électronique à

aprum@assoc.umontreal.ca

ou en laissant un message dans la boîte vocale de l'APRUM au 514 343-7635.

Merci de nous enrichir de vos idées . Le 18 octobre nous prendrons toutes les suggestions reçues et dresserons la liste. Dans la lettre du mois prochain, nous vous inviterons à nous indiquer quelles suggestions parmi toute la liste constituée vous intéressent le plus.

Merci de votre collaboration.

Gilles Rondeau
Judith Comeau
Membres du Conseil de l'APRUM


La Faculté de musique vous offre des concerts exceptionnels

 

à la demande du Conseil de l'APRUM, je vous envoie ce lien vers les activités culturelles de la Faculté de musique qui organise, bon an mal an, plus de 800 concerts/conférences par année et dont la plupart sont gratuites. De quoi rassasier votre curiosité musicale?

http://www.calendrier.umontreal.ca/musique/

Vous pourrez y découvrir des conférenciers prestigieux et des musiques de tout genre et de toute époque; musique ancienne, classique, romantique, moderne, contemporaine, postmoderne, art lyrique, musiques du monde, jazz, interprétées par de jeunes interprètes en début de carrière et des musiciens professionnels.

J'attire votre attention sur la série gratuite des professeurs de la Faculté dont le premier concert a été offert par les brillants interprètes André Moisan , clarinettiste et Jean Saulnier, pianiste qui proposaient le 7 octobre une soirée consacrée au jazz. Consultez le site suivant pour connaître le programme :

http://www.calendrier.umontreal.ca/musique/?com=detail&eID=69755

Veuillez prendre note que le stationnement ne coûte que 5.00$. La station de métro la plus proche est Édouard-Montpetit. Le bus 51 s'arrête à 200 mètres de la faculté.

La plupart des concerts se donnent à la salle Claude-Champagne (voir le site de la faculté).

Je souhaite à tous et toutes de très belles découvertes,

Au plaisir,

Marie-Thérèse Lefebvre,


Hommage à Cécile Quirion-De Girardi

 

La professeure Cécile Quirion-De Girardi de l'École de réadaptation de la Faculté de médecine est décédée le 5 septembre dernier.

Infirmière de formation et diplômée en physiothérapie de l'Université McGill, Cécile Quirion-De Girardi a été l'une des pionnières de la première École francophone de réadaptation au Canada. Elle est entrée en poste à titre de chargée d'enseignement à l'École de réhabilitation de l'Université de Montréal en 1966. ?uvrant sur la scène internationale dans les années 60, elle a formé du personnel au Maroc à la suite d'un désastre ayant causé des lésions nerveuses dans la population de ce pays. Pour cette contribution humanitaire, elle fut décorée par la Croix Rouge canadienne.

En 1974, Mme Quirion-De Girardi a complété des études de maîtrise en éducation et fut nommée professeure adjointe à l'École de réadaptation de la Faculté de médecine. Elle fut promue à l'agrégation en 1977. Elle enseignait, entres autres, l'électrothérapie et la gériatrie au programme de physiothérapie. Elle a collaboré à plusieurs ouvrages en physiothérapie et insistait toujours sur l'utilisation de la terminologie française appropriée.

Elle était reconnue par ses pairs pour son sens de l'organisation, sa disponibilité à aider les jeunes professeurs et son engagement au niveau syndical. Avide de savoir, elle a toujours encouragé la recherche dans le domaine de la réadaptation. Cette visionnaire a mis sur pied un des premiers groupes de travail sur la réadaptation de l'incontinence urinaire au Canada. La professeure Quirion-De Girardi a pris sa retraite en 1991 après plus de 25 ans d'engagement en enseignement universitaire.

Texte préparé par Robert Forget , directeur du programme de physiothérapie de l'École de réadaptation.


Hommage à Pierre Pérusse

 

Le professeur Pierre Pérusse de la Faculté des sciences de l'éducation est décédé le 21 juillet dernier. C'est en 1971 qu'il s'est joint à cette faculté en qualité de chargé d'enseignement après avoir obtenu un doctorat aux États-Unis, à l'Indiana University. Dès septembre 1972, il était nommé professeur adjoint et promu professeur agrégé en 1978. Il avait pris sa retraite en 1997.

Son ouverture au monde extérieur a été la marque de sa carrière. En effet, son parcours l'avait d'abord amené à un début de carrière d'enseignant comme professeur de physique dans plusieurs établissements, à Montréal et sur la Rive-sud. Ses talents de communicateur et de leader se sont vite fait connaître à la Faculté des sciences de l'éducation, puisqu'il est devenu directeur de la Section de technologie éducationnelle en 1972 et jusqu'en 1979. C'est sous sa gouverne que l'appellation de « technologie éducationnelle » a été substituée à celle de « pédagogie audiovisuelle ». Cette volonté de changement qui l'animait correspondait à l'évolution historique du champ disciplinaire.

Mais son ouverture ne s'arrêtait pas là! D'où lui vient intérêt pour la langue japonaise qu'il manipulait avec aisance? Peut-être dans ses multiples déplacements et séjours. Ses nombreux contacts, avec les Mexicains notamment, sont là pour expliquer ses succès dans la langue espagnole.

Le professeur Pérusse a eu également une implication toujours soutenue au CIPTE, le Comité interinstitutionnel pour la promotion de la technologie éducationnelle. Pierre Pérusse en a d'ailleurs été membre fondateur il y a plus de vingt-cinq ans. à travers cette association, il a toujours été à l'écoute des innovations qui ont marqué le domaine. C'est ainsi qu'il s'est impliqué dans l'utilisation de la télématique, des satellites en formation et du vidéodisque pour ne nommer que ces ressources. Mais le professeur Pérusse a toujours insisté sur l'utilisation adéquate des ressources humaines, non technologiques en éducation.

Michel Lespérance à partir d'un témoignage rendu au moment de sa retraite par sa collègue Claire Meunier.


Hommage à André Roch Lecours

NDLR Nous nous sommes rendu compte que nous avions malencontreusement omis de rendre hommage à André Roch Lecours lors de son décès survenu en 2005. Nous nous excusons auprès des ses collègues et de sa famille.

André-Roch Lecours, professeur émérite de l'Université, est décédé le 12 juin 2005.

Né à Saint-Jacques de Montcalm en 1936, il est un pionnier de la recherche interdisciplinaire portant sur les études mutuelles du cerveau et du langage. Il a joué un rôle déterminant dans la place qu'occupe l'Université de Montréal dans le développement de la neuropsychologie, de la neurolinguistique et des sciences cognitives. Il fait des études de médecine à l'Université de Montréal avant de se concentrer sur la neurologie. Désireux de parfaire ses connaissances, il se rend à Boston au New England Medical Center et au Massachusetts General Hospital. Par la suite, il étudie la neuroanatomie auprès de Paul Ivan Yakovlev de la célèbre Université Harvard. Ses études le mènent jusqu'à Paris où il devient, de 1968 à 1972, professeur associé à la Faculté de médecine de l'Université de Paris. De retour au pays, il est engagé à l'Université de Montréal à titre de professeur adjoint au département de physiologie de la Faculté de médecine, puis de professeur PTG au département de médecine comme agrégé en 1973 et titulaire en 1978.

Ayant fondé en 1982 et dirigé jusqu'en 1997 le Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal, le professeur Lecours s'est démarqué par son engagement à former les jeunes chercheurs. Ses étudiants occupent désormais des places enviables dans le champ de la neurologie du comportement partout dans le monde. De plus, l'Université de Montréal figure parmi les centres canadiens les plus importants dans ce domaine. André-Roch Lecours a contribué au rayonnement de l'Université tant par son travail à titre de professeur-chercheur du Département de médecine que par les conférences qu'il a prononcées en Amérique du Nord et en Europe, sans compter les liens qu'il a établis avec l'Amérique latine. Les travaux du Dr Lecours et de son équipe ont permis au Centre de recherche du Centre hospitalier Côte-des-Neiges de devenir un point de référence dans toute la francophonie.

Ce rayonnement a dépassé toutefois les barrières linguistiques puisqu'il a coordonné des travaux de recherche subventionnés par le H. E Guggenheim Foundation (États-Unis) et par le Human Frontier Science Program du gouvernement japonais, en Amérique latine (Brésil, Argentine, Colombie, Mexique, Pérou), en Europe (France, Espagne, Portugal), en Asie (Japon, Taïwan, Inde) et en Amérique du Nord (Canada et États-Unis). Les travaux du Dr Lecours et de son équipe ont permis que Montréal fasse partie du petit groupe de villes nord-américaines dont le nom est intimement associé à la recherche portant sur le fonctionnement cognitif du cerveau et de ses maladies. Ses travaux ont influencé les soins et les services dédiés aux personnes âgées; ils ont élargi la compréhension des cliniciens quant aux problèmes reliés au vieillissement cérébral et à l'aphasie chez les personnes âgées. Il est reconnu que, comme professeur, le Dr Lecours a suscité chez toute une génération de jeunes Québécois le goût de l'aventure scientifique pour l'amélioration de la condition humaine.

Parmi ses titres académiques, mentionnons qu'il a été membre associé du Département de neurologie et de neurochirurgie de la Faculté de médecine de l'Université McGill, titulaire de la Chaire de gérontologie et de gériatrie de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, professeur associé au Département de psychologie et au Département de linguistique de l'Université de Montréal.

Membre fondateur en 1989 de la Junta directiva de la Sociedad latinoamericana de neuropsicologia , le Dr Lecours a fait partie de plusieurs associations scientifiques, de sociétés savantes et de comités de recherche. Il a été éditeur associé de Brain and Language (Academic Press, New York) et de Neuropsicologia Latina (MRC, Barcelone) et membre du comité éditorial de la Revue de neuropsychologie (ADRSC, France) et d'autres revues scientifiques. Il a aussi obtenu depuis 1970, plusieurs octrois de recherche, notamment dans le domaine de la neuropsychologie. Le Dr Lecours a reçu, en 1988, le prix Jacques-Rousseau de l'ACFAS (humanisme et pluridisciplinarité) et, en 1993, le prix Izaak-Walton-Killam (médecine). Il obtenait en 1992 un doctorat honoris causa en sciences du langage de l'Université de Toulouse. Il devenait en 1996 membre de la Société royale du Canada et recevait en 1997 l'Ordre national du Québec.

André-Roch Lecours a laissé son nom au pavillon du Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Le Dr Yves Joanette, collaborateur du Dr Lecours et alors directeur de ce Centre, à l'occasion de la cérémonie qui a marqué en mai 2006 la nouvelle désignation de l'immeuble lui rendait le témoignage suivant : «Le Dr Lecours s'est consacré pleinement à sa vie professionnelle et au Centre de recherche de l'Institut. Tous garderont l'image d'un scientifique de haut niveau, d'un enseignant respecté et admiré et d'un visionnaire aux grandes ambitions pour sa communauté. Son style de leadership n'en a laissé aucun indifférent. L'importance qu'il accordait aux relations humaines, l'accueil qu'il offrait aux arrivants de partout, l'éclectisme qu'il a su maintenir dans le centre en croissance sont autant de caractéristiques qui font que le Centre de recherche possède aujourd'hui la notoriété et le rayonnement international qu'on lui connaît ».

Michel Lespérance


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