NOUVELLES du 12 janvier 2004

Lettre du 12 janvier 2004

 

Chère collègue, cher collègue,

 

Ma participation, plus ample et plus soutenue que je ne l'avais prévu, aux activités associées aux fêtes du 125e anniversaire de l'Université m'a empêché de vous saluer d'une façon tout spéciale comme je le fais coutumièrement dans les quelques jours qui précèdent l'arrivée de la quinzaine de "relâche" traditionnelle. J'ajoute – en tentant de me disculper comme vous l'aurez subtilement remarqué – que la préparation du plus récent numéro des Grains de sagesse (déc. 2003) dont vous trouverez, ci-joint, un exemplaire, a exigé beaucoup de travail de la part de plusieurs d'entre nous. À ce sujet, je tiens à signaler l'importance de la contribution de Jean-Robert Derome via son expertise en infographie et son souci de l'élégance et de la justesse des expressions utilisées. Les membres du Comité de rédaction vous en souhaitent bonne lecture.
Il m'apparaît important que vous donniez suite à l'invitation qui vous est faite de vous manifester et de partager avec vos collègues les joies, les peines, les difficultés, les satisfactions… que vous avez connues lors de votre "passage" à la retraite. Vos propos – qui pourraient alimenter un créneau du site web de l'APRUM – trouveraient certes des résonances enrichissantes.

 

Il serait intéressant également que vous réagissiez à la suggestion que vous fait Jean Cléo Godin de participer au développement du créneau en voie de développement : "Les collègues publient". À mon avis, le site de l'APRUM devrait constituer un moyen par lequel – en marge de la traditionnelle lettre du Président – les liens de communication entre les membres de l'APRUM puissent s'intensifier.


Profitant de ces premiers jours de l'an nouveau, et demeurant à l'intérieur de l'octave de la Saint-Sylvestre, selon l'expression consacrée, je viens m'enquérir de votre santé à propos de laquelle je formule des vœux pour qu'elle vous soit aussi fidèle que possible. S'il est une relation au sujet de laquelle il est normal de compter sur la plus authentique fidélité, c'est bien celle que l'on entretien avec sa propre santé; en effet, sans elle, "rien ne va plus"! En toute probabilité, vous avez connu, sur les entrefaites, la chaleur de l'affection de vos proches et vous vous êtes aménagé, de la sorte, une réserve dont vous saurez profiter en temps utile. J'en suis fort aise.

 

 

Nécrologie

Au cours de l'automne, soit le 13 octobre 2003, décédait notre collègue Constantin Fotinas, professeur retraité de la Faculté des sciences de l'éducation. Très tôt attiré par le théâtre, il fréquente l'École d'art dramatique d'Athènes et poursuit sa formation en France où il obtient plusieurs diplômes attestant de sa compétence dont, notamment, une licence en cinéma ethnographique.

Arrivé à Montréal, il s'associe aux activités du Centre audiovisuel de l'Université puis se joint (1973) au personnel de la Section de technologie éducationnelle de la Faculté des sciences de l'éducation où il enclenche sa carrière universitaire.

L'influence du professeur Fotinas s'y fait sentir d'une façon toute particulière. Il convient de noter, à ce sujet, sa participation aux activités du GEOSE (groupe d'études sur les systèmes ouverts en éducation). Notre collègue, le professeur retraité André Morin, rend un vibrant hommage au regretté disparu dans le texte qu'il signe dans FORUM (1er décembre 2003). Vous aurez certes grand profit à en prendre connaissance car le rôle joué par Constantin Fotinas y est fort bien présenté.

 

Quoi de neuf

La réception du temps des fêtes (2 décembre 2003) a permis à plus de cinquante collègues de se retrouver et d'échanger agréablement. À ce sujet, je suis d'avis que la baisse de la fréquentation de cet événement par les plus "anciens" d'entre nous – le temps qui passe en est vraisemblablement l'élément déclencheur – devrait être contrebalancée par une campagne d'incitation auprès des plus "nouveaux". J'attends vos suggestions à ce sujet.

 

Lors d'une cérémonie où étaient présents les membres immédiats de la famille de Roger Gaudry et à laquelle participaient plusieurs de ses anciens collaborateurs ainsi que de nombreux collègues et invités, le recteur Robert Lacroix a annoncé que, à compter du 10 décembre 2003, l'imposant édifice conçu par l'architecte Ernest Cormier se nommera Pavillon Roger-Gaudry. Il est bon que le nom d'un universitaire de stature internationale et qui a joué un rôle de tout premier plan à l'Université soit associé à l'édifice qui se découpe si bien sur le profil de la ville de Montréal. Roger Gaudry avait, à n'en pas douter, la "taille" requise.

 

Le Conseil de l'APRUM, se prévalant de l'article 4 de la constitution de l'Association, a accueilli très favorablement la proposition d'offrir à Hubert Reeves, physicien, homme de sciences et homme de lettres, de devenir membre honoraire. Aujourd'hui, il m'est bien agréable de vous informer que Hubert Reeves, professeur associé au Département de physique depuis plusieurs années, a gracieusement accepté la proposition du Conseil. À vrai dire, l'APRUM s'honore de compter Hubert Reeves parmi ses membres.

 

Tel qu'annoncé antérieurement, la pension qui vous est versée a été indexée, le 1er janvier 2004, au taux de 2,16%, soit celui qui correspond à l'augmentation de l'indice des prix à la consommation pour la période novembre 2002-septembre 2003. Par ailleurs, vous avez déjà reçu le montant qui vous est dû suite à la démutualisation, en date du 30 avril 1999, de la compagnie d'assurance Mutuelle-Alliance. "Et c'est toujours ça de pris, comme disait ma grand-mère" selon la ritournelle de mes jeunes années.

 

Les déjeuners du 3ième jeudi, qui se tiennent au restaurant Chez Lévêque, 1030 rue Laurier Ouest, seront de nouveau à l'ordre du jour; ils auront lieu les 15 janvier, 19 février, 18 mars, 15 avril et 20 mai. Je vous prie de bien noter ces dates ainsi que celle du mardi 1er juin 2004 alors que l'APRUM tiendra son Assemblée générale annuelle. Je vous communiquerai, en temps utile, les renseignements d'usage.

 

Que 2004, qui comptera une journée de plus que ses voisines, vous conserve en aussi bonne forme que possible et permette que l'affection des vôtres compense adéquatement les effets cumulatifs des jours… qui passent!


Et je vous salue.

Jacques St-Pierre
Président

JSP/fsp